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Angela Siciliano | Patrizia

Publié le 09 janvier 2013 par Angèle Paoli
« Poésie d’un jour

PATRIZIA

I tuoi gioielli: quei piccoli piedi
tesi, agili ― che sembrano indifesi
le mani laboriose e ben curate
i polsi nobilissimi e minuti

e la schiena colorata di efelidi
disegnata con gentilezza
dagli stessi geni
che ti hanno dato gli occhi verdi
incorniciandoli in ciglia rosse:
si accendono disorientandomi.

E poi la voce calda che ― da sola
mi consola delle distanze
e i seni che ― discretamente
mi sono amici quando
tra la gente li guardo.

Angela Siciliano, Tra le dita, FrancoPuzzo Editore, Trieste, 2012, pagina 15. Prefazione di Corrado Premuda.

PATRIZIA

Tes bijoux : ces pieds menus
tendus, agiles ― apparemment sans défense
ces mains actives et bien soignées
ces poignets nobles infiniment et fins

et ce dos coloré d’éphélides
dessiné avec délicatesse
par ces mêmes génies
qui t’ont donné ces yeux verts
les cernant de cils roux :
s’ils s’allument ils me désorientent.

Et puis cette voix chaude qui ― à elle seule
me console de l’éloignement
et ces seins qui, discrètement
me sont amis lorsque
au milieu des gens je les regarde.

Traduction inédite d’Angèle Paoli



ANGELA SICILIANO

Angela siciliano estate 2011

Source

■ Voir aussi ▼

→ le blog personnel d’Angela Siciliano (letture e riletture)



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