Le conseil supérieur de l'internet civilisé créé par Sarkozy et amélioré par Hollande ordonne au webmaster de publier les deux portraits, ci-dessous, conformément aux dispositions du décret relatif à la liberté d'expression et d'information dans l'internet civilisé :
Bonjour, je m'appelle Charles-Edouard.
Vous ne me connaissez pas, c'est normal. Je bossais jusqu'en mai dans un cabinet ministériel. Aujourd'hui, je suis attaché parlementaire.
J'ai suivi un cursus normal. Dans ma famille, faire ses humanités, c'est la tradition Après l'Ecole Normale et ma réussite au concours d'entrée à l'ENA, j'ai évalué sérieusement la situation politique.
Au terme d'une analyse politique de haute volée en trois points, il m'est apparu que la France n'échapperait pas au néo-libéralisme. La vie réelle, ce n'est pas Astérix et tutti quanti !
Dans ma famille, on a l'esprit public et le patrimoine otisme chevillés au corps. L'égalité des chances, ça nous réussit plutôt bien depuis quelques générations...
Par conséquent, j'ai décidé de prendre ma carte à l'UMP. J'ai immédiatement apprécié le professionnalisme de l'organisation ainsi que le petit côté vintage de certaines interventions de chiraquiens et les quelques militants de basse extraction qui citent De Gaulle à chaque fois qu'ils osent prendre la parole. Entre nous, mais gardez ça pour vous, j'ai été agréablement surpris par l'ambiance CSP ++ et par le niveau de compétence des élus.
Deux mois après, je devenais le conseiller d'un élu au Conseil Régional. En qualité de chargé de mission au conseil régional, mon esprit de synthèse et mes notes de 10 lignes en trois points sur n'importe quel sujet furent très appréciés. Comme je glandais un peu, je me suis mis à bloguer gentiment.
4 mois après, au prix d'un militantisme acharné qui m'a obligé à participer à une distribution de tracts sur un marché, je suis devenu responsable d'un des pôles de l'UMP dans un arrondissement parisien. Mes talents d'organisateur et mon sens de la synthèse pour endormir les plus vindicatifs ont été remarqués au plus haut niveau.
Un an après mon adhésion, j'intégrais le dispositif de campagne de Sarkozy. Bien-sûr, je participais aux Créateurs de possibles, une idée géniale de Nicolas, un coup de comm' médiatique pour étouffer dans l'oeuf les délires de démocratie participative et les velléités des blogueurs d'en découdre avec la politique.
Depuis la défaite de mai dernier, je me suis investi dans un think tank, l'Institut de l'entreprise. Aux municipales, je devrais être en seconde position dans une ville toute acquise à la "droite"... En 2016, le vieux maire devrait prendre sa retraite pour organiser une transition en douceur. Un an plus tard, je serais député-maire et je deviendrais incontournable dans le parti.
J'aime mon pays. J'ai de l'ambition pour lui. C'est pourquoi je m'investis tant avec tant de désintéressement ! Je ne suis pas un assisté. Si tout le monde suivait mon exemple, la France ne serait pas dans une telle situation. Gardez ça pour vous en off, mais je ne blâme pas la gauche, elle fait ce qu'elle peut, comme Papandreou en Grèce ou Schröder en Allemagne. Elle déblaye le terrain pour nous. TSCG voté, un bon serrage de ceinture pour les bas salaires et les assistés, la taxe de 75 % enterrée, un contrôle stric et responsable des dépenses sociales, le quinquennat du président Hollande devrait achever l'oeuvre de Sarkozy et assurer le retour de la droite aux affaires.
J'ai confiance dans la politique de mon pays ! J'ai trouvé ma voie. Je pourrais bosser dans n'importe quel secteur, mais j'aime le risque et j'ai des idées pour aider mes concitoyens et moderniser la vie politique !
Allez, je me sauve sinon je vais rater le conseil national de l'UMP... C'est chaud en ce moment !
Bonjour, je m'appelle Julien.
Vous ne me connaissez pas, c'est normal. .
J'ai suivi un cursus normal. Après l'Ecole Normale et ma réussite au concours d'entrée à l'ENA, j'ai évalué sérieusement la situation politique.
Au terme d'une analyse politique de haute volée en trois points, il m'est apparu que la France n'échapperait pas à une alternance politique après près de 10 ans de droite aux affaires.
Dans ma famille, faire ses humanités, c'est la tradition. On a l'esprit public et le patriotisme chevillés au corps. L'égalité des chances, ça nous réussit plutôt bien depuis quelques générations...
Par conséquent, j'ai décidé de prendre ma carte au parti socialiste. J'ai immédiatement apprécié le professionnalisme de l'organisation ainsi que le petit côté vintage de certaines interventions de la gauche du PS et les quelques militants de basse extraction sociale. Entre nous, mais gardez ça pour vous, j'ai été agréablement surpris par l'ambiance CSP ++ et par le niveau de compétence des élus.
Deux mois après, je devenais le conseiller d'un élu au Conseil Régional. En qualité de chargé de mission au conseil régional, mon esprit de synthèse et mes notes de 10 lignes en trois points sur n'importe quel sujet furent très appréciés. Comme je glandais un peu, je me suis mis à bloguer gentiment.
4 mois après, au prix d'un militantisme acharné qui m'a obligé à participer à une distribution de tracts sur un marché, je suis devenu secrétaire de section. Mes talents d'organisateur et mon sens de la synthèse pour endormir les plus vindicatifs ont été remarqués au plus haut niveau.
Un an après mon adhésion, j'intégrais le dispositif de campagne à Solférino. Bien-sûr, je participais à la fameuse Coopol, une idée géniale de Martine Aubry, un coup de comm' médiatique pour étouffer dans l'oeuf les délires de démocratie participative et les velléités des blogueurs d'en découdre avec la politique.
Je bosse dans un cabinet ministériel depuis mai dernier et je ponds régulièrement des rapports pour Terra Nova. J'ai d'excellents rapports avec Chérèque. Il est un peu naïf, mais c'est normal pour un ex syndicaliste reconverti de fraîche date dans le néo-libéralisme ! Aux municipales, je devrais être en seconde position dans une ville toute acquise à la "gauche"... En 2016, le vieux maire devrait prendre sa retraite pour organiser une transition en douceur. Un an plus tard, je serais député-maire et je deviendrais incontournable dans le parti.
J'aime mon pays. J'ai de l'ambition pour lui. C'est pourquoi je m'investis tant avec tant de désintéressement ! Je ne suis pas un assisté. Si tout le monde suivait mon exemple, la France ne serait pas dans une telle situation.Gardez ça pour vous en off, je ne blâme pas la droite, elle a fait ce qu'elle a pu et pas mal déblayé le terrain pour nous. Le TSCG voté, un bon serrage de ceinture pour les bas salaires et les bénéficiaires des régimes sociaux, la taxe de 75 % enterrée, un contrôle stric et responsable des dépenses sociales, le quinquennat du président Hollande est sur la bonne voie ! J'ai confiance dans la politique de mon pays ! J'ai trouvé ma voie. Je pourrais bosser dans n'importe quel secteur, mais j'aime le risque et j'ai des idées pour aider mes concitoyens et moderniser la vie politique !
Allez, je me sauve sinon je vais rater le conseil national du PS...