"Je suis un Tunisien sans vie, qui danse malgré la déception qui m’envahit et malgré la douleur"
Le 25 mars dernier, des manifestants salafistes ont attaqué des artistes qui offraient un spectacle de rue sur l’avenue Habib Bourguiba à l’occasion de la Journée mondiale du théâtre.“Entrez à l’intérieur de vos théâtres, criaient les salafistes. La rue ne vous appartient plus !” » Le 28 mars, suite à ce violent incident, le ministère de l’Intérieur décide d’interdire toutes les manifestations sur l’avenue Bourguiba
Pour lutter contre l'obscurantisme de ces salafistes, des danseurs et des danseuses du collectif Art Solution (leur facebook) investissent les rues pour lutter.
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Je me rappelle cette rencontre avec une jeune femme tunisienne vivant à Marseille et de ses mots remplis d'inquiétudes:
"tu sais mes parents vivent toujours en Tunisie, ma mère est désespérée par le tournant que prends cette révolution qui devait être leur révolution, leur liberté, mon père pleure, ils ont peur que tout ça finisse mal...."
"Dansez, dansez, dansez, sinon nous sommes perdus"
Pina Baush
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