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Comment gérer ces « méchants mails »

Publié le 15 janvier 2013 par Go11
À mes dépens, j'ai appris que le courriers électronique est avant tout destiné à transmettre des informations factuelles et ne sont pas des outils pour distiller des opinions ou des sujets qui blessent. C'est pourquoi j'essaie de m'y prendre toujours à deux fois avant d'envoyer une blague qui pourrait être mal perçue par certains.
Disons que « je fais de mon mieux » car il m'arrive encore parfois de déraper un peu. En tout cas, les blagues désobligeantes ou vulgaires ne devraient jamais être envoyées par courriel et c'est la même chose pour tout messages politiques tendancieux. En parlant de ceux-ci, une de mes voisines m'en a envoyé un dénigrant le président Obama, alors qu'elle savait très bien que j'ai soutenu ce dernier contre Romney lors des dernières élections.
Comment gérer ces « méchants mails »J'ai pris connaissance de son mail, l'ai lu deux fois et l'ai laissé reposer pendant 24 heures. J'avais trois options: L'ignorer et l'enlever comme je fais dans la plupart des cas, bloquer les futures mails de cette personne s'il s'agit d'abus intolérables et à répétition, ou y répondre en la remettant poliment à sa place si cela pouvait servir de leçon.
Comme c'était justement le cas, j'ai choisi cette dernière option. J'ai donc composé une réponse qui soit positive, constructive et puisse servir de leçon à cette dame, qui a environ mon âge et qui vient aussi d'un pays européen ; c'est une résidente permanente qui n'est pas citoyenne américaine.
Ma réponse fut du genre : « Je suis content pour toi !  Si ces questions t'intéressent tant et que tu aimerai avoir une influence tangible sur la façon dont les choses se passent dans ce pays, tu devrais absolument prendre la nationalité américaine ... »
Tout comme elle, je sais aussi que son pays est parmi ceux qui révoquerai sa citoyenneté de naissance si devenait américaine, donc c'est sans doute pourquoi elle préfère ne pas cracher « dedans la tente. » J'ai en tout cas eu la satisfaction de retourner son invective chargée de venin en une suggestion, courtoise, pratique et qui lui donnera un peu à réfléchir.

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