Ex-Fan des 80's

Publié le 17 janvier 2013 par Lafeedulac

Avant d’avoir été Gouvernator, Arnold Shwarzenegger était Conan le Barbare dans un film de 1982. Et on faisait des blagues du genre « Connard le Barbant ». Mais je te rassure, la vanne était déjà pourrie à l’époque.

Ceci dit, le président des Etats-Unis était déjà un ancien acteur (Ronald Reagan), et ancien Gouverneur de Californie.

On portait des manches chauve-souris et des couleurs fluos (le fluo c’est ce que tu appelles néon, aujourd’hui). Et des créoles en plastique de toutes les couleurs (et fluos, ou néon, quoi tu croyais que c’était nouveau peut-être ?).

Et des bracelets en plastiques qui ressemblaient à des fils de téléphones tortillonés, parce qu’à l’époque et sans parler des portables, on n’avait même pas de téléphone sans fil.

Tom Cruise n’était pas un emmerdeur scientologue, il était beau et sexy dans Top Gun ou Cocktail puis vrai acteur dans Rain Man et Né un 4 juillet. Travolta était déjà ringard, lui.

Véronique et Davina, les papesses de l’aérobic, avaient une émission à la télé dans laquelle les peoples allaient transpirer, et elles prenaient leur douche à poil sur le générique de fin.

On n’avait pas d’internet. Sérieux. Quand on voulait un truc, on allait l’acheter dans un magasin. Ou on le commandait par courrier à La Redoute ou aux 3 Suisses. Après c’était plus rapide, on pouvait commander par téléphone (Wahou !).

Et quand on avait besoin d’un numéro de téléphone, on prenait l’annuaire. Bien sûr, si c’était pas dans ton département, fallait appeler les renseignements. On faisait le 12, et on avait une opératrice qui cherchait le numéro. Et c’était gratuit.

On a vu l’avènement du Minitel quand même (RIP). On pouvait chercher des numéros de téléphone, trouver les horaires de ciné, passer des petites annonces. On avait même des jeux. Mais c’était tout pourri en fait.

Quand on avait un truc super urgent à dire à une copine de classe du genre « Elle est trop ringarde la coiffure de la prof », on pouvait pas lui envoyer un SMS, alors on lui écrivait sur un papier qu’on lui envoyait, roulé en boule. Et des fois ça tombait entre les mains de quelqu’un d’autre, même de la prof parfois.

On regardait le Top 50, présenté par Marc Toesca. Et on a contribué à faire de Gold (avec Emile), d’Images (sans Emile), des Forbans, de Jeanne Mas, etc… les stars qu’ils sont aujourd’hui. Salut les petits clous ! On pouvait même acheter le magazine et avoir le poster de Steph’ de Monac’.

On regardait Hip Hop (hachipé hachopé), et on a assisté aux débuts de Madonna. Avant même qu’elle ne soit mariée avec Sean Penn.

On a connu Robin Wright, avant qu’elle ne pique Sean Penn à Madonna, dans Santa Barbara. Et comme mannequin dans la Redoute.

On a vu Dirty Dancing au cinéma.