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Les crabes ressentent la douleur

Publié le 17 janvier 2013 par Nuage1962

Les amateurs de crabes, d’homards ne se soucient pas vraiment de savoir si c’est crustacés souffrent au moment qu’ils sont ébouillanté vivant ..  Dans la possibilité que ces animaux souffrent, nous pourrions donc changer la façon de faire
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Les crabes ressentent la douleur

Les crabes ressentent la douleur

Photo Fotolia

Le crabe que vous allez plonger dans l’eau bouillante ne peut pas vous implorer de ses grands yeux tristes ou pousser des cris déchirants mais il est bien capable de ressentir la douleur, estiment des chercheurs.

«Des milliards de crustacés sont capturés ou élevés pour les besoins de l’industrie agro-alimentaire. Par comparaison avec les mammifères, ils ne bénéficient quasiment d’aucune protection sur la seule présomption qu’ils ne peuvent pas ressentir la douleur. Nos recherches suggèrent le contraire», résume Bob Elwood, biologiste à la Queen’s University de Belfast.

Sa dernière expérience montre comment le crabe vert est prêt à renoncer à ce qui lui est le plus cher – un abri bien sombre en l’occurrence – pour éviter un méchant choc électrique.

90 crabes verts (Carcinus maenas), l’une des espèces les plus répandues sur les plages européennes, ont été plongés dans un aquarium possédant deux abris sombres, où certains d’entre eux ont subi une première électrocution.

Plus tard, lorsque les crabes ont été replacés dans l’aquarium, la plupart d’entre eux sont revenus spontanément dans le trou sombre où ils avaient précédemment élu domicile. Les infortunées victimes de la première expérience y ont reçu un second choc électrique.

Lorsqu’ils ont été introduits dans l’aquarium une troisième fois, l’immense majorité des crabes électrocutés désertaient le trou dans lequel ils avaient reçu le choc, tandis que les autres crabes se réinstallaient tranquillement dans leur abri initial, selon l’étude publiée dans la revue scientifique Journal of Experimental Biology.

«Les crabes ont appris à éviter l’abri où ils avaient été choqués. Ils étaient prêts à renoncer à leur cachette pour éviter la source de leur douleur présumée», explique Bob Elwood.

«Cette expérience a été soigneusement conçue pour permettre de distinguer entre la douleur et un phénomène défensif réflexe, la nociception, qui permet une protection instantanée mais ne modifie pas le comportement à long terme», souligne le chercheur.

«D’un point de vue philosophique, il est impossible de démontrer de manière absolue qu’un animal ressent la douleur».

Mais tous les critères cohérents avec une telle douleur ont été réunis au cours de diverses expériences, qu’il s’agisse de crabes, de crevettes ou de bernard-l’hermite, assure-t-il.

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