Il fait froid ces jours-ci, quoique quand c’est un froid sec, cela est plus facile a affronté quand on bouge, quand on marche .. tant que le vent ne soit pas trop sanglant. Cependant, il coute plus cher de passer l’hiver avec toutes les conséquences qui s’ensuit
Nuage
Froid hivernal
L’hiver pourrait coûter 10 milliards $ au Québec
Photo archives / Agence QMI
MONTRÉAL – Le froid ne fait pas que causer de l’inconfort. Ses inconvénients entraînent une facture énorme pour les Québécois. Le total pourrait atteindre 10 milliards $ par année, selon une estimation faite par Argent, à partir de diverses données actualisées en tenant compte de l’inflation.
Les coûts s’empilent rapidement. Par exemple, construire une maison dans un climat froid coûte environ 10% plus cher que dans le sud, parce qu’il faut mieux l’isoler.
Selon Hydro-Québec, le chauffage de l’habitation et l’eau chaude représentent les trois quarts de la facture d’électricité. Concrètement, ça représente de 1000 à 2000 $ par famille, dépendant de la taille et du type d’habitation.
Et pour la facture peut s’allonger de 500 $ pour ceux qui ont spa à la maison.
Avec près de 4 millions d’unités d’habitations au Québec, la facture totale de chauffage peut donc être estimée à 5 ou 6 milliards.
Les vêtements pour une famille de quatre personnes entraînent une dépense d’environ 3700 $ par an.
Par ailleurs, rouler l’hiver coûte plus cher puisque les voitures usent plus vite. Les pneus d’hiver, les pannes et les primes d’assurances plus élevées font gonfler les coûts d’environ 15 à 20%.
Le déneigement des rues, routes et autoroutes coûte environ 1 milliard $ par année à Transport Québec et aux municipalités.
L’hiver cause aussi une forme d’engourdissement économique : des milliers de travailleurs saisonniers se retrouvent au chômage. Des industries comme la pêche, le tourisme et la forêt tournent au ralenti ou cessent carrément de fonctionner pendant plusieurs mois.
L’impact économique est difficile à chiffrer, mais bien réel.
Les coûts de livraison des produits augmentent tout comme l’absentéisme au travail.
Sans compter le rhume et la grippe qui remplissent les salles d’urgence, mais qui font toutefois le bonheur des pharmaciens.