D’ou viens cette arme ? Si elle est aux parents comment se fait-il qu’il est été accessible et qu’un stupide accident a eu lieu Les dangers des armes a feux ont été encore a la une dernièrement, la leçon n’est pas encore rentré dans la tête des gens?
Nuage
Accident
Dorval: un ado tire sur son frère et le tue
Le drame s’est produit un peu avant 18h, à l’intérieur d’une maison de la place Hamilton, à l’intersection de l’avenue Thorncrest.
Photo Maxime Deland / Agence QMI
DORVAL – Un adolescent de 16 ans est mort d’une balle dans la tête tirée à bout portant par son frère de 12 ans, lundi soir, dans une résidence de Dorval. Il s’agirait d’un tragique accident.
Le drame s’est produit peu avant 18h, à l’intérieur d’une maison de la place Hamilton, à l’intersection de l’avenue Thorncrest. La mère des deux garçons était absente au moment des faits.
Pour une raison qui demeurait inconnue tard en soirée, le plus jeune des deux frères s’est retrouvé avec une arme à feu entre les mains. Il aurait ensuite accidentellement tiré un projectile qui a atteint son grand frère en pleine tête.
«Le jeune homme était en arrêt cardiorespiratoire durant son transport en ambulance vers l’hôpital», a indiqué Stéphane Smith, chef aux opérations à Urgences-santé. Le décès de la victime a été constaté peu de temps après son arrivée à l’hôpital.
Lorsqu’elle est revenue à la maison, la mère des deux adolescents a également dû être conduite à l’hôpital pour traiter un violent état de choc.
Quant au jeune de 12 ans, il a été transporté au centre opérationnel ouest de la police de Montréal, où il devait être rencontré par les enquêteurs pendant la soirée afin de donner sa version des faits.
Bien que la thèse du meurtre ait été écartée par les autorités, l’adolescent pourrait quand même faire face à des accusations criminelles au cours des prochaines heures. Il est toutefois trop tôt pour le déterminer.
«Je n’en reviens pas, a laissé tomber une voisine rencontrée sur place. C’est un drame épouvantable.»
«Je ne comprends pas d’où peut bien venir cette arme à feu, a poursuivi la dame, visiblement dépassée par les événements. C’est tellement triste comme histoire. Ces deux garçons-là n’étaient pas des fauteurs de trouble ; ils étaient très gentils et très polis.»
Lundi soir, les enquêteurs des crimes majeurs se trouvaient toujours sur les lieux de l’accident pour tenter de reconstituer les événements et de comprendre ce qui a bien pu se produire.
Le secteur avait été complètement bouclé pour la durée de l’intervention.