Pour bien commencer cette année de créativité,
J’ai vu l’exposition de KIMURA au musée Hébert à la Tronche : « Un rêve en couleurs »
« Entrelacs de traits, de courbes, d’angles et de vides dans les dessins, aplats de couleurs hésitantes dans les peintures : tout ici semble brouillon, impulsif, et tout est pourtant fruit d’une méditation. L’abstraction apparente de chaque œuvre dévoile une histoire, pour peu l’on s’y attarde ; affranchi de l’exigence figurative, le peintre se joue des formes et des couleurs avec une délectation communicative. Saisons, lieux, mois : Kimura nomme ses œuvres avec simplicité. C’est qu’il clame des évidences, se plaçant à la charnière des cultures orientale et occidentale, il réclame à son œuvre le droit d’exprimer l’universel par un langage individuel. Proprement pictural, ce langage est fruit de la rencontre entre les deux mondes précités, qui, de ses propres mots, « sont différents l’un de l’autre comme le jour et la nuit qui sont les deux visages d’une même réalité ». Jean Grenier, philosophe et ami du peintre, décrit son œuvre comme « un rêve en couleurs » qui « s’impose à nous comme une réalité à la fois délicieuse et oppressante ». Dans cette formule comme dans l’œuvre de Kimura, la réalité est double : le calme peut dissimuler la violence, l’opacité la clairvoyance, la paix le désespoir.
Juin dans le midi (KIMURA)
De fait, Kimura, né au Japon en 1917 et émigré en France en 1953, n’a eu de cesse de se défaire des techniques apprises ici et là. Fasciné par les peintres impressionnistes et la lumière de Pierre Bonnard, il choisit l’Europe en toute conscience mais travaille seul, isolé du brouhaha artistique des villes, loin de toute influence. Dans son atelier parisien ou son jardin en Provence, il dessine et peint inlassablement les émotions ressenties au contact de la nature, déconstruit les formes et se réapproprie la ligne… Pour un résultat qui peut paraître bien sommaire aux yeux d’un regardeur trop pressé ».
Article publié le Jeudi 1 novembre 2012 par Laetitia Giry Petit Bulletin n°863
J’ai lu la trilogie 1Q84 de HARUKI MURAKAMI, le premier tome reçu comme cadeau à Noël, les deux autres pris à la bibliothèque.
Voilà ce que dit André Clavet de cette trilogie :
« Pour traverser les miroirs et aller gamberger dans le Grand Ailleurs, le mot de passe tient en quatre syllabes : Murakami. Ce Japonais volant n’a pas son pareil, en effet, pour distiller les nectars d’une œuvre délicieusement somnambulique, de bout en bout hypnotique. Quand on lit cette oeuvre-là, il faut accepter de sortir des rails de la normalité, avant de se frotter aux mondes illusoires dont Murakami est l’explorateur le plus délicat. »
J’expose chez FELICITY jusqu’au 28 mars neuf aquarelles mêlant paysages et scènes de rue.
Exposition chez Felicity
J’anime un atelier plein-air une fois par mois dans le cadre de l’Association des Peintres Amateurs Meylanais. Le 10 janvier, nous étions au buffet de la gare de Grenoble, le 7 février nous serons dans une bibliothèque à Meylan.
Au bar
Je participe fidèlement aux sketchcrawls, (le 38 ième a eu lieu le 19 janvier au Musée du jardin des Plantes de Grenoble réunissant une trentaine de participants sous la houlette de Christine Fagot). Les lumières tamisées des musées ne sont pas propices à ma vision et de tout ce que j’ai croqué, je pense que cette tortue est ce qui est le moins mauvais.
Je prépare l’exposition Aquarelle-pastel de Morestel du 30/03 au 26/05 à l’espace Pictur’Halles à laquelle je participe en même temps que 7 autres aquarellistes ou pastellistes et une sculptrice. De ce fait je travaille en atelier, ce qui me semble nuire à ma spontanéité.