La recherche du sens :
Le sens n'est pas connu d'avance. Nous avons toujours à interpréter « les signes des temps ». Interpréter, c'est se questionner à neuf. C'est quelque chose que le judaïsme, nous apprend très bien : il y a une Parole ( personnelle et bien peu collective ) de soi à plus grand que soi... Parole qu'il ne faut jamais cesser de dire, de lire, de mâchonner, et d'interroger, et non pas pour la saisir et la rigidifier, mais pour l'interpréter... Il n'y a pas de rapport objectif avec cette connaissance, nous attendons trop souvent une parole d'expert ( cette sécurité a un rapport bien sûr avec notre peur …)
Il n'y a de lecture réelle de la Parole, qu'en tant qu'elle nous travaille, qu'elle nous transforme …
La peur : exemple, lu dans la presse
« L’aventure moderne est donc une aventure de la liberté. Elle nous montre comment habiter un monde où la stabilité n’est pas donnée préalablement, où le chaos est reconnu. Ce monde troué, sans repères sûrs, est une chance. Ma conviction est que notre époque est heureuse si on est à la hauteur de ce qu’elle nous adresse, et malheureuse si nous nous y fermons, comme c’est trop souvent le cas. » Fabrice Midal
« Pollock ( peintre : ci-dessus.) témoigne d’un espace où le chaos n’est plus une menace… Pour nous Occidentaux, c’est très difficile à penser et pourtant urgent. L’instabilité n’a pas à être une menace, mais notre refus de la reconnaître est une catastrophe. » F Midal
Rilke : « Les dragons ne sont peut-être que des princesses qui attendent d’être reconnues. »
Ce texte 'personnel' est inspiré des propos de Fabrice Midal, à propos de son dernier livre : Auschwitz, l’impossible regard.