A cet égard, Ouagadougou est revenu sur la situation du travail des enfants, surtout dans les sites miniers. La délégation a souligné que la législation du Burkina Faso interdit le travail des enfants en dessous de 16 ans, ce qui coïncide avec l'âge de fin de scolarité obligatoire.
Pour ce qui est des sociétés minières, aucun enfant de moins de 18 ans ne travaille dans les mines, conformément à la législation. En revanche, là où des enfants travaillent, c'est dans l'orpaillage, sur des sites artisanaux éparpillés à travers le pays, a expliqué la délégation. Aussi, des mesures vont-elles continuer d'être développées pour assurer l'effectivité des textes qui ont été adoptés aux fins de l'interdiction de ce type de travail.
Certains experts se sont également inquiétés du sort de ces enfants envoyés travailler dans les pays limitrophes, notamment en Côte d'Ivoire. Mais en général, ce ne sont pas directement les parents des enfants concernés qui décident eux-mêmes d'envoyer leurs enfants travailler dans les champs en Côte d'Ivoire, mais des intermédiaires, a poursuivi la délégation. "Or, personne n'a le droit d'envoyer un enfant travailler hors du territoire national et aucun enfant ne peut quitter le territoire national sans être accompagné d'un parent ou tuteur". Aussi, les autorités du Burkina Faso n'hésiteront-elles pas à interpeller tout trafiquant d'enfants, puisque c'est alors de cela dont il s'agit, a assuré la délégation.
Le Comité rendra publiques en fin de session des observations finales sur l’examen du rapport du Burkina Faso.
Ci-dessous en audio, Jean-Baptiste Zoungrana, Secrétaire permanent du Conseil national pour la survie et la protection de l'enfant du Burkina Faso Le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies vient d'examiner le rapport du Burkina Faso...