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Profil génétique Un ADN de 40 000 ans lié aux Asiatiques modernes et aux Amérindiens

Publié le 24 janvier 2013 par Nuage1962

Ce genre de recherches  me laisse a penser que le territoire n’appartient a personne ou a tout le monde. Car l’immigration a toujours existé et continuera pour diverses raisons .. que la population représente dans le fond plusieurs race dans une seule personne ..
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Profil génétique

Un ADN de 40 000 ans lié aux Asiatiques modernes et aux Amérindiens

Profil génétique - Un ADN de 40 000 ans lié aux Asiatiques modernes et aux Amérindiens

Illustration Danielle Bonardelle / Fotolia

WASHINGTON - L’analyse d’ADN extrait de l’os d’une jambe datant de 40 000 ans, retrouvé dans la grotte Tianyuan près de Pékin, révèle un lien entre les hommes qui vivaient à cette époque et nombre d’Asiatiques modernes et d’Amérindiens, selon une étude parue aux États-Unis.

Le profil génétique de l’un des premiers ancêtres des hommes d’aujourd’hui indique également qu’il avait déjà divergé génétiquement de ceux dont descendent les Européens modernes.

Cette recherche, réalisée par des anthropologues de l’Institut Max Planck de Leipzig en Allemagne et de l’Académie chinoise des sciences, montre que les proportions d’ADN appartenant aux hommes de Néandertal et de Denisovan, trouvées dans cet ancêtre de l’homme moderne, n’étaient pas plus élevées que dans ses descendants vivants aujourd’hui.

Les Néandertaliens et les Denisoviens sont des cousins éteints de l’homme moderne.

L’os de la jambe découvert dans la grotte de Tianyuan en 2003 a été utilisé pour les analyses génétiques ainsi que pour la datation au carbone 14, précisent les auteurs de cette découverte.

Des hommes avec une morphologie similaire à ceux d’aujourd’hui sont apparus dans les fossiles à travers l’Eurasie il y a 40 000 à 50 000 ans, ajoutent-ils.

Les liens génétiques entre ces premiers hommes modernes et les populations d’aujourd’hui n’avaient pas été jusqu’alors établis, soulignent encore ces anthropologues.

«Cet individu de la grotte de Tianyuan vivait à un moment important de la transition dans l’évolution, quand certains hommes modernes partageaient encore des traits physiques avec notamment des Néandertaliens et des Denisoviens», note Svante Pääbo, de l’Institut Max Planck et principal auteur de l’étude.

«D’autres analyses des hommes modernes à travers l’Eurasie permettront d’affiner notre compréhension de quand et comment ils se sont répandus à travers l’Europe et l’Asie», ajoute-t-il.

Ces travaux paraissent dans la dernière édition des Annales de l’Académie américaine des sciences (PNAS) datées du 21 au 25 janvier.

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