Mes amis (littéraires) imaginaires : le Grinch

Le Grinch a été créé par l’ineffable Dr Seuss, génialissime auteur et illustrateur pour enfant. Si les jeunes Américains connaissent par cœur ses histoires, il est un peu moins connu de par chez nous, bien que mondialisation et blockbusterisaiton obligent, les adaptations cinématographiques de ses livres font que son œuvre atteint maintenant nos européennes contrées. En ce moment même, par exemple, vous pouvez amener vos chères têtes blondes – ou brunes, ou rousses ! – voir le moyennement réussi Horton, qui est tiré de l’une de ses histoires, mais je vous conseille de le leur lire : la version écrite est bien meilleure.

Le Grinch est une créature qui vit près de Whoville, habitée par les très gentils Whos. Ceux-ci s’apprêtent à célébrer Noël, une période que le Grinch exècre tout particulièrement. Ce spectacle l’agace tant qu’il décide de voler tous les cadeaux et victuailles et d’ainsi empêcher Noël. Sauf que les Whos feront malgré tout la fête, car Noël est un esprit, pas une accumulation de biens matériels (understood ?). Le Grinch comprenant le vrai sens de la célébration sent son cœur s’agrandir : il rend tout ce qu’il avait pris et participe aux festivités dans la joie et l’allégresse. Youpi.

Pourquoi est-ce que le Grinch est mon ami dans ma tête ?

-         C’est un râleur. Un truc que je comprends. Ensemble, on pourrait passer de chouettes soirées à se désespérer sur l’état du monde, surtout avec une bonne bouteille

-         Il se déplace en traîneau, un moyen de transport très respectueux de l’environnement.

-         C’est un homme d’action : il ne se contente pas de critiques et de yaka, il met en pratique ce en quoi il croit

-         Quand il parle, il fait des rimes un peu stupides, quitte à inventer des mots pour retomber sur ces pieds. C’est presque aussi pitoyable que le jeu de mot que je viens de faire, donc ça me fait rire

-         Il est capable de se remettre en question et de changer de point de vue. Honnêtement, vous en connaissez tant que ça, vous, des gens qui ont cette capacité ? Total respect.

Et là, je suis pas dans le caca, car je réalise que cela fait deux fois que je vous parle d’amis imaginaires qui sont verts, et je vais avoir l’air d’une obsessionnelle – sur les bords et même au milieu… Mais, si je vous dis que c’est un pur hasard, vous allez me croire, n’est ce pas ? Hein ? Vous allez me croire ?