Magazine Journal intime

Django unchained = Tarantino déchainé

Publié le 28 janvier 2013 par Frédérique Paresseuse

L'histoire, si vous lisez un tant soit peu les journaux, vous devez la connaître : un chasseur de prime affranchit un esclave pour qu'il l'aide dans son travail.

C'est donc un western, avec son lot de paysages sublimes et son histoire poignante d'un homme brisé qui reprend son destin en main.

Déjà un bon point pour un Tarantino qui sous prétexte de faire tout un tas de références cinématographiques ou autres oubliait un peu le plus important : l'histoire.

Bien sûr, comme dans tout bon Tarantino, il y a en vrac et pas forcément dans cet ordre : des dialogues décalés et complètement irréels, des explosions, des geysers de sang, des scènes de violence parfois difficiles, une b.o. mêlant des styles qui n'ont a priori rien en commun comme la musique de western et le rap...

Mais la vraie bonne surprise, c'est l'excellence des comédiens. Jamie Foxx, d'abord, intense et so sexy. Mais surtout Christopher Waltz en chasseur de prime érudit, Leonardo Di Caprio en immonde propriétaire terrien et Samuel L. Johnson en pantin de son maître, plus raciste que le plus raciste des Blancs, qui se délectent visiblement de leurs rôles. Illustration en images :

Django-unchained

Franchement, ce film m'a réconcilié avec Tarantino qui m'avait pas mal déçue ces derniers temps et je ne saurais que trop vous encourager à aller le voir car c'est à la fois émouvant, flippant et divertissant. Un bon mix !

  


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