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Ce qu’il faut savoir sur la phlébite

Publié le 28 janvier 2013 par Nuage1962

Les phlébite sont une obstruction d’une veine .. il est important de connaitre les symptômes surtout ceux qui sont sujets a ce type d’affection
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Ce qu’il faut savoir sur la phlébite

Ce qu’il faut savoir sur la phlébite

par Lucie Pehlivanian

La phlébite ou thrombose veineuse est un trouble cardiovasculaire qui survient lorsqu’un caillot bouche une veine profonde. Elle est généralement localisée dans une jambe. Voici ses manifestations, ses traitements et des conseils pour la prévenir.

Quelles sont les manifestations de la phlébite

 

une douleur au mollet ou une rougeur peuvent révéler une phlébite.

© Lovrencg – Fotolia.comUne douleur au mollet ou une rougeur peuvent révéler une phlébite

 

La phlébite est aussi appelée thrombose veineuse profonde ou thrombophlébite en langage médical. Il s’agit de l’obstruction d’une veine profonde par un caillot, un problème différent des varices qui elles, ne concernent que les veines superficielles. Ce trouble cardiovasculaire peut entraîner de graves complications. C’est pourquoi il est important de savoir le reconnaître.

Qu’est-ce qu’une phlébite ?

A la base de la phlébite se trouve la formation de caillots sanguins. La présence de ces « bouchons » est liée à la coagulation, un phénomène normal qui permet de stopper les saignements lors de la lésion d’un vaisseau sanguin. Si le processus de coagulation ou de circulation sanguine est perturbé, un caillot peut obstruer la veine, causant dans certains cas une inflammation de celle-ci.

La phlébite survient lorsqu’un caillot sanguin se trouvant dans une veine, le plus souvent des jambes, obstrue en partie ou totalement la circulation sanguine.

Si la phlébite n’est pas diagnostiquée à temps, ce caillot peut se détacher, migrer via le flux sanguin jusqu’aux poumons et provoquer une complication mortelle appelée « embolie pulmonaire« .


Comment reconnaître une phlébite ?

La thrombose veineuse profonde, ou phlébite, se forme généralement dans les membres inférieurs (jambes). Elle peut aussi plus rarement toucher d’autres veines, dans le bras ou l’abdomen par exemple.

Parfois, la phlébite est asymptomatique c’est-à-dire qu’elle ne présente aucune manifestation visible. C’est alors l’embolie pulmonaire, complication habituelle de la phlébite qui est diagnostiquée par les médecins.

Les symptômes de la phlébite dépendent de la taille du caillot qui obstrue la veine et de l’inflammation de celle-ci. Plus il est gros, plus il « bouchera » le vaisseau et plus ses effets seront visibles sur la zone concernée.

Lorsqu’elle présente des symptômes, la phlébite peut se manifester par :

Une douleur ressentie sur la zone, généralement au mollet ou à la cuisse.

Une sensation d’engourdissement ou de crampes dans le membre concerné.

Une rougeur de la zone.

Un gonflement (œdème) de la zone ou du membre dans sa totalité. La peau peut être lisse et brillante.

La peau peut aussi être chaude au toucher.

Si vous soupçonnez les symptômes d’une phlébite, consultez votre médecin sans attendre.

Les traitements de la phlébite

 

les bas de contention peuvent être un complément au traitement médicamenteux.

© JPC-PROD – Fotolia.comLes bas de contention peuvent être un complément au traitement médicamenteux.

Phlébite : consulter en urgence

En cas de symptômes de phlébite (douleur, gonflement du mollet, sensation de chaleur), il ne faut pas tenter de masser la zone concernée, et consulter immédiatement un médecin. Il pourra diagnostiquer la phlébite grâce à un examen physique et s’il le juge nécessaire, à une échographie veineuse (Doppler) ou à une radiographie.

Le médecin pourra aussi demander une prise de sang afin de détecter les marqueurs sanguins d’une éventuelle phlébite.

Phlébite : les traitements

Une fois la phlébite diagnostiquée, le traitement est administré sans délai. Il a pour objectif de dissoudre le caillot sanguin qui obstrue la veine, et donc d’éviter sa migration via le flux sanguin vers les poumons (embolie pulmonaire). Les médicaments utilisés sont les anticoagulants, des substances qui empêchent la formation naturelle de caillots sanguins et qui fluidifient le sang.

L’anticoagulant le plus fréquemment employé pour soigner la phlébite est l’héparine. Il s’administre en injection intraveineuse ou sous-cutanée de façon quotidienne durant une dizaine de jours environ.

Par la suite, un médicament antagoniste de la vitamine K (AVK) tel que la warfarine peut être prescrit seul. Il s’agit d’un traitement à prendre par voie orale durant plusieurs mois, voire plusieurs années, afin d’éviter les récidives de phlébites. La durée du traitement sera évaluée par le médecin en fonction des antécédents et des facteurs de risque du patient.

Après une phlébite, en complément des traitements cités plus haut, le médecin peut aussi conseiller au patient le port devêtements de contention tels que les chaussettes ou bas de contention. Ces vêtements qui compriment les membres permettent de pallier une mauvaise qualité veineuse et de faciliter la circulation.

Les anticoagulants, des médicaments délicats à doser

Les anticoagulants sont des médicaments indispensables pour soigner la phlébite, éviter ses complications graves (embolie pulmonaire) et sa récidive. Toutefois, ils peuvent causer des hémorragies s’ils ne sont pas parfaitement dosés, un risque accru lorsqu’ils sont pris en dehors du milieu hospitalier. Les antagonistes de la vitamine K par exemple, possèdent une marge étroite entre la dose provoquant une anticoagulation efficace, celle causant une hémorragie et celle qui peut laisser se former des caillots sanguins. C’est pourquoi le suivi médical et l’adaptation régulière de la posologie sont essentiels.

Prévenir la phlébite

 

la marche est une bonne alliée contre la phlébite.

© Peggy Blume – Fotolia.comLa marche est une bonne alliée contre la phlébite.

.Qui est à risque de phlébite?

Certaines personnes, en raison de leurs antécédents familiaux, leur prise de médicaments ou de leur histoire médicale, peuvent être à risque de phlébite. En voici quelques exemples :

Les personnes ayant subi une intervention chirurgicale, en particulier pour de la chirurgie orthopédique, et celles qui sont hospitalisées par la suite d’une intervention.

Les personnes immobilisées, alitées.

Les personnes qui ont déjà eu une phlébite, ou qui ont des antécédents familiaux de phlébite.

Les personnes souffrant d’insuffisance veineuse, qui ont des varices, des sensations de jambes lourdes.

Les femmes enceintes et celles qui viennent d’accoucher.

Les personnes âgées.

Les facteurs de risque de la phlébite

Si certaines personnes sont prédisposées à la survenue de phlébite, il existe d’autres facteurs de risque et certains sont évitables. En voici quelques exemples :

Le tabagisme.

L’obésité.

La sédentarité.

La station debout prolongée, imposée par certaines professions : pharmacien, guichetier, serveur, coiffeur…

La prise d’une pilule contraceptive ou d’un traitement d’hormonothérapie.

Les longs trajets en avion, en voiture ou en train.

Pour éviter la phlébite, en particulier si vous êtes à risque, il vous suffit donc de prendre en compte ces facteurs. Faites de l’activité physique régulière, ne fumez pas, évitez de piétiner ou de rester debout trop longtemps, portez des bas de contention durant vos voyages, etc.


Les traitements préventifs de la phlébite

Dans certains cas, après une opération chirurgicale par exemple, le médecin peut prescrire un traitement préventif pour éviter la survenue (ou la récidive) d’une phlébite. Les médicaments employés appartiennent à la classe des anticoagulants.

Le médecin peut aussi prescrire des bas de contention à porter de jour ou de nuit.

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