En fermant les yeux, parfois, je la vois. C'est une petite masure de bois et de vitres. Elle est nichée dans un écrin de nature, avec de l'herbe, des arbres, et devant, une rivière, ou un ruisseau.
Elle serait du genre à accueillir le soleil dés potron minet et à ne pas trop le lâcher ensuite. On pourrait manger et refaire le monde là, devant. Qu'il vente ou qu'il pleuve.
C'est là que je viendrais me ressourcer, parfois au soleil, parfois au frimas. Sans autre écran que mon portable, celui là même où les mots se déposent.
C'est aussi là que je me baignerais dans un océan de musiques et de chanson. Là qu'une boite de cassoulet suffirait. Ou une saucisse de morteau, à même la cheminée. Pour vu qu'il y ait du pain.