Au petit bonheur de ma boîte aux lettres

Aurélie en mode chatter-letter box

Ce soir, après une journée de communications plus qu’exécrables, je piétinais d’impatience devant ma boîte aux lettres, pensant y trouver mon nouveau lecteur MP3 censé remplacer l’ancien appareil, tout mort.

Ô déception de n’y rien trouver de tel !

Ô rage de tomber sur le premier tiers provisionnel des impôts…

Ô espoir de voir que la missive du Trésor Public était, malgré tout, accompagnée d’un mot d’un certain Moum’ba, marabou de son état, capable de désensorceler n’importe qui, de réparer votre ordinateur par la pensée, de ramener l’âme de votre défunt chat pour 24 heures, de jeter un sort sur votre pire ennemi (ou juste un type que vous n’aimez pas particulièrement parce qu’il vous a toisé dans le métro), de vous attirer les bonnes grâces du Ciel en intégralité, de faire en sorte que votre amoureux/se se pâme d’un amour de la taille du cosmos pour votre cellulite/calvitie et… même de soigner le cancer.

Ô scepticisme de finir sur les « Adresses utiles de votre quartier », car si les coordonnées sont « utiles », les prix pratiqués pour une serrure bloquée ou un lave-linge en panne, semblent l’être moins, puisqu’ils ne sont pas indiqués, eux.

Finalement, pas besoin de désenvoutement, ça faisait longtemps que je savais que mon MP3 durerait moins longtemps que les impôts et que je casquerai presqu’autant sur le premier tiers que pour faire déboucher ma baignoire en urgence un vendredi à 20h…