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Cannes… Ou comment un chat pouilleux a le seum !

Publié le 18 juin 2012 par Gpsnokoto
Cannes… Ou comment un chat pouilleux a le seum !

« … le seum… »

Cannes ! Aah, le festival !

Aaah les festivaliers !!

Aaaah les auto-congratulations de ses réalisateurs !!!

Aaaah les mange-merde venus se faire voir sur les marches rouges, venus gratter des contacts, espérant entrer dans la grande famille du cinéma français !!! Ah tiens, Brad Pitt et Angelina Jolie, le super couple de stars américaines, toujours là ou il y a du pognon et des petits fours et moyen de se faire voir, Cannes, les Oscars, Davos…

Alors je tiens à préciser tout de suite que je ne vais pas essayer d’argumenter, je déteste le festival de Cannes pour ce qu’il représente. Le blog s’appelle « guidé par le seum », il ne va jamais aussi bien porter son nom. Cannes est de ces endroits ou le cinéma est dépouillé de son essence. Le cinéma est avant tout populaire, je le dis et le signe ! Je suis prêt à combattre dans l’octogone quiconque me contredira, hum… en fait non.

Mais je signe quand même, le cinéma est populaire. Populaire ne veut pas dire stupide, un film peut avoir plusieurs lectures différentes, être à la fois divertissant et complexe, (Inception, Matrix). Il est possible aussi qu’il soit entièrement dédié au fun pur et dur (Inglourious Basterds). Le cinéma n’est pas une affaire d’intellos en mal de reconnaissance, partisans de la culture du Moi, démagogues au possible, réalisant des films visant le festival.

Le festival se voudrait novateur, découvreur de talents, multiculturel. Quelle blague, on se souvient des huées lors de la diffusion de Pulp Fiction, pour que ce film devienne culte une fois Tarantino adoubé par les bien-pensants du cinéma. Les juges sont soit des grabataires pouilleux protégeant leurs billes, soit des personnalités privilégiant leurs amis plutôt que l’originalité, soit les deux à la fois. Les films estampillés « Festival de Cannes » ne sont pas forcement de bons films, mais les réalisateurs ont sûrement de bonnes relations et une bonne agence de presse.

Si je me jette à corps perdu dans ce persiflage presque honteux du festival, c’est que voir la tête de Denisot sur la croisette inviter des gens venus se féliciter de leur travail a fini de m’achever, pour la énième fois.

Voilà, je clos à présent ma diatribe à peine justifiée, presque gratuite, j’en suis bien conscient, mais, au risque de me répéter, ce blog s’appelle « guidé par le seum ».

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(Je valide l’inscription de ce blog au service Paperblog sous le pseudo gpsnokoto ».)



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