« crôa crôa »
Ok, ok, je sais! C’est le premier article du mois de Juin, après un silence de plus d’un mois, et je ne balance pas les articles promis sur Cannes, l’Otan, les élections présidentielles et Poutine. Au lieu de ça, j’inaugure ma reprise du clavier avec « une réponse rapide » sur des émissions d’Ardisson qui sont passées il y a presque dix ans. « Guidéparleseum » au top de l’actualité… D’il y a dix ans…
Mais bon! C’est mon blog, je suis à la fois directeur artistique, rédacteur, rédacteur en chef et je passe même le balai dans les locaux qui sont en fait mon appartement crasseux, alors je fais ce que je veux.
Marty fais chauffer la Doloréane, on retourne en 2002!
« Au mon Dieu ! Et moi qui pensais les avoir semés, ils m’ont retrouvé. Sauve toi les voilà !»
« Qui ? Mais qui ? »
« Tu devines pas ? Les Libyens !!! »
Donc en 2002, notre super journaliste cocaïné jusqu’à la moelle animait l’émission « Tout le monde en parle » , sorte de Talk Show badass, aux invités tous plus borderlines les uns que les autres. L’idée était assez classe en vérité, faire venir des gens qui n’avaient jamais accès à la parole télévisuelle ou encore provoquer des débats en invitant des personnalités aussi fortes et opposées que Jean-Marie Bigard, José Bové et Guy Konopnick.
hmm… Et si j’invitais Ariel Sharon et Faurisson la semaine prochaine ?
Ce qui conduisit notre cher Thierry à convier sur son plateau le truculent, mais non moins indigeste, Alain Finkielkraut, sorte de philosophe suprême plus ou moins sioniste dont je ne comprends pas toujours les motivations, sur l’idée bien sur que j’en eusse quelque chose à foutre.
Ce soir là, en débattant sur le sujet sensible du conflit Israëlo-Palestinien Alain fît pleurer l’actrice Juliette Binoche, sorte de… bon j’arrête les digressions! Je ne m’étendrai pas sur la sincérité des larmes de la comédienne, Alain est certes un affreux jojo de première, mais de là à verser une quelconque goutte d’eau salé pour sa pomme il y a un gouffre que je m’empresserai pas, pour ma part, d’essayer de franchir.
J’en viens au fait ! (On dirait un article de libération).
« je m’inquiète du sort de pauvres misérable »
Le débat se poursuivit et Juliette argumenta que la France n’avait jamais demandé pardon à l’Algérie pour les crimes liés à la colonisation et la guerre qui s’en suivit. Ce à quoi Thierry répondit que le FLN n’avait jamais demandé pardon aux Harkis qu’ils ont massacrés.
Et là ! Le bas blesse. Les Harkis, si on se souvient bien de l’histoire, sont des gens qui se sont battus pour la France, qui ont trahi leurs proches pour l’idée que l’Algérie était française, et que l’on a laissé tomber à la fin de la guerre.
Pour les Algériens de l’époque, les Harkis représentaient une sorte de Gestapo française, des locaux au service de l’oppresseur. Les dirigeants français de l’époque imaginaient sans mal le sort qui leur serait réservé si ces hommes et leurs familles restaient sur le sol Algérien. Cet effort d’imagination n’empêcha pas le massacre d’environ 70 000 personnes.
En 2004, le président Bouteflika déclara : « Nous ne faisons pas les mêmes erreurs qu’en 1962 : le massacre de toute une famille, voire de toute une tribu apparentée à un harki ».
Il reconnaîtra le 2 septembre 2005, au stade Mohamed Boumezrag de Chlef des« erreurs à l’encontre des familles et des proches des harkis » et que « les enfants des harkis ne sont pas responsables des actes de leurs parents ». (les enfants des Harkis sont ravit de cette décision)
Pour la France, cette question fût abordée en 2012 par l’ancien président Nicolas Sarkozy, qui, lors d’une visite au camp de Rivesaltes à Perpignan affirma que «La France se devait de protéger les harkis de l’Histoire, elle ne l’a pas fait. La France porte cette responsabilité devant l’Histoire».
« C’est déjà pas la joie, alors si en plus on me cite sur guideparleseum, ça va pas le faire du tout ».
En 2002 ni l’Algérie, ni la France n’avait reconnu leur implication dans ce massacre, mais au vu de l’Histoire et selon les propres mots de Nicolas ex Omniprésident, «La France porte cette responsabilité devant l’Histoire ».
Donc encore une fois, un journaliste aux narines en-poudrées a raté une belle occasion de se taire.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là, car lors de ce débat, Ardisson ne semblait pas gêné outre mesure des propos de Finkielkraut, mais alors qu’il recevait Dupontel, ce dernier lui a fait part de son mépris de l’individu, et immédiatement le grand journaliste habillé en noir, affirma « oui, c’était terrible, je m’en souvient ».
Aaah, Thierry, tu est comme de nombreuse personnes, tu oublie des faits historiques, tu mélange les évènements, et tu oublie même tes propres mots. Contre Alzheimer on peut agir !
Allez on se retrouve pour vous parler de Jean Marie Lepen au deuxième tour, et un peu de nostalgie avec ce nouveau James Bond incarné par Pierce Brosman !
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