Aujourd'hui je me suis dit : il fait beau, le soleil brille, c'est vendredi, veille d'un week-end qui s'annonce bien sympa, plein de petits bonheurs, finale de koh-lanta, retrouvailles amicales, petit repas glissant (faut que ça glisse sinon j'avale pas, et je parle de bouffe), un peu de shopping, mon iPod malade remplacé par un neuf, Yves qui m'offre une crème pour les mains, bref la vie est belle, offre-toi un petit bonheur bien sympa bien doux bien chaud bien comme il faut.
Alors je suis allée à la maison communale et j'ai fait ma déclaration d'euthanasie. Qué bonheur. Le monsieur tirait une tête d'enterrement, totalement de circonstance. Nan, je rigole, ah ah ah, il était bien sympa, même quand il m'a parlé coma, inconscience, conscience mais souffrance, personnes de confiance (ça existe encore ça ?), personne non intéressées à la succession et tout le touttim.
Et tout ça gratuit en plus, pourquoi m'en suis-je passée aussi longtemps !
Et voilà, c'était le bonheur déprimant du jour. Reste à remplir toute cette paperasse...