Ahmadinejad devant une centrifugeuse à Natanz
Le sempiternel poker menteur américain et occidental sur le nucléaire iranien se poursuit. Comme tout le monde le sait, les plus grands voleurs ont toujours peur du vol ou du moins, d’être victimes de vol et soupçonnent les autres d’être ce qu’ils sont. Ce sont les rois du nucléaire qui veulent par des menaces, interdire à l’Iran d’avoir tout simplement un nucléaire civil. S’exprimant lors d’une conférence sur la sécurité à Munich, Joe Biden le vice-président américain, avec une hypocrisie abyssale a déclaré que, l’Iran est victime de sanctions très graves qui pénalisent le peuple. Tiens donc. Ajoutant, « si l’iran ne développe qu’un nucléaire civil, il est temps que les choses changent ».
C’est sans surprise que Biden, fait finalement ces déclarations, convaincu qu’en réalité, il fallait compter avec l’Iran qui tient toujours, malgré ces sanctions. Lorsqu’il dit:
« Nous avons précisé aux dirigeants iraniens qu’ils ne doivent pas faire durer la peine de leur peuple à cause des sanctions économiques et de l’isolement international ».
Il s’agit d’une escroquerie qui tend à faire croire que les Etats-Unis pensent au peuple iranien. Quand on ne veut pas faire souffrir un peuple, on ne met pas en place des sanctions de nature à les faire souffrir. C’est élémentaire dans la mesure où, ces gens sont bien conscients que les sanctions ne touchent en réalité que le bas peuple. Si elles sont habituellement mise en place, c’est pour que ce dernier se soulève, en vue de déstabiliser le Gouvernement. Or, sur la bataille médiatique, les Iraniens ont réussi à déjouer tous les complots occidentaux.
Joe Biden, soufflant le chaud et le froid a finalement montré la vraie nature de l’arrogance us, en poursuivant:
« Il est encore temps. Il y a encore de la place pour la diplomatie, à défaut, la pression se suivra. La balle est donc dans le gouvernement de camp de l’Iran. »
À ce jour, vouloir dire que l’Iran est un danger est un mensonge. Une arme de persuasion permet de se protéger contre d’éventuels agresseurs. On sait tous quels sont les menaces qui pendent au cou de l’Etat perse. Les négociations mâtinées de menaces sur le programme nucléaire iranien avec l’UE ou Washington sont faussées. Les analystes pensent que, la réélection de Barack Obama lui donne les coudées franches, lui permettant de mener des négociations directes avec l’Iran, sans se plier au diktat israélien.
Pire, les médias avalisent l’éventualité d’une attaque israélienne, quelque chose d’illégal sur le plan international, comme si de rien n’était. Ce qui est sûr, si d’aventure Israël attaque l’Iran, on ne le dira jamais assez, le Moyen-Orient s’embrasera, parce que l’Iran n’est ni la Palestine ni la Syrie…
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