Fondamentalement, il me disait que le maire et ses conseillers ont investit quelques 350.000 euros en frais d'étude auprès d'un cabinet conseil pour pondre une solution qui ne fait pas l'unanimité auprès d'une partie de la population et n'est sans doute pas non plus la plus optimale qui soit pour solutionner les problèmes que rencontre la communauté.
La triste réalité est qu'après avoir englouti une petite fortune dans cette étude, les dirigeants locaux n'ont guère envie de faire machine arrière et de rechercher d'autres solutions qui pourraient s'avérer plus pratiques pour le plus grand bien de leurs électeurs. En bref, ils ne veulent pas avoir l'air d'une bande d'imbéciles.
Cette situation me rappelle tous ces mercenaires qui opèrent sous la dénomination de « cabinets conseils » que j'ai vus à l'œuvre à maintes reprises dans ma vie, et qui excellent à faire des présentations éblouissantes, parlent comme des livres, utilisent des supports visuels impressionnants mais sont terriblement mal équipés en matière de bon sens.
L'alternative à ces urbanistes « intellectuels? » Davantage de réunions publiques, plus de dialogues au jour le jour, plus de « brain-storming » avec les habitants dans un esprit ouvert, dénué de compétition, bien terre à terre, tout à fait amical et constructif, avant de balancer des centaines de milliers d'euros dans des études tirées pas le cheveux.