Magazine Journal intime

Une vie ordinaire

Publié le 30 novembre 2012 par Gilles Poirier
De Port Harcourt, la ville soit disant de de tous les dangers, soit disant peuplée de pirates sanguinaires prêts à tout pour enlever le frais étranger blanc qui vient travailler pour une multi-nationale exploitatrice de l'or noir, je n'ai pas vu grand chose sauf à travers de la vitre du minibus sous escorte militaire entre l'aéroport et l’hôtel et entre l’hôtel et la base d'hélicoptères. Pas de trace de bandits, pas de 4x4 bourré de gens armés jusqu'au dents prêts à foncer sur l'escorte, que des gens ordinaires attendant un bus, vendant des babioles sur un marchés, se promenant avec un fardeau énorme sur la tête ou discutant entre eux, des citoyens ordinaires prenant leur mal en patience dans les bouchons monstres que génère la ville capitale de l'or noir nigérian. Ordinaires? Pas tant que cela pour nous qui sommes habitués à notre univers feutré des pays occidentalisés qui trouvent exotique une femme qui se balade avec une cagette pleine de victuailles sur la tête ou énervant les coupure incessantes d'électricité dans un des plus grand hôtels de la ville, agaçante la manie des automobilistes à se mettre n'importe ou, n'importe comment sur la route, amusante de voir un flic taper de toute ses forces avec sa matraque sur le toit d'un véhicule pour le faire avancer même si celui-ci est coincé par un autre qui s'est inséré à contre sens, mais tout cela est somme toute ordinaire pour l'Afrique noire et le Nigéria.

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