Les pérégrinations ubuesques de mots posés sur la toile comme autant de conneries racontées par ceux qui voulaient aussi les lire ont un peu saturé mon esprit. J'avais envie de repartir dans le vrai monde, en oubliant, en balayant, en passant l'autre côté du stylo effaceur les contraintes "clavalistiques" qui étaient devenues peu à peu des contraintes tout-court, pour lesquelles mon intérêt fut inversement proportionnel aux envies qui émergeaient dans mon esprit. Aujourd'hui, j'ai pu régler certaines problématiques. Je me vois désormais tranquille, quelque peu tranquillisé, car j'avais quelques comptes à régler avec moi-même.
Le premier compte : celui de l'inconstance (qu'on traduit souvent par : "il sait pas où il va"). C'est fait, je suis sorti du chemin boueux d'une forêt trop humide pour me retrouver marchant les pieds secs sur une route que j'arrive à construire.
Tout ça me direz-vous est d'une simplicité si banale que tout ça en devient triste. Je vous l'accorde.
Toujours est-il que ce soir, reprenant par le bon bout les imbécilités passées, j'en fais le résumé, je sais que j'ai fait, mais par dessus tout, je me suis pris en pleine tête ma nouvelle façon de voir le monde.
Elle est là, elle est belle, elle est respectée (vous vous attendiez à respectable), et surtout, je me suis retrouvé, j'ai enfin le respect pour ma personne que j'avais perdu.
Je vais bien, et j'avance.
Demain, le sirop d'une vie douce effacera l'amertume de mes turpitudes. Elles furent, maintenant je vis.
Ben voilàààààà.
uu.
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu