...Un livre, j'ai encore lu un livre oui je sais je vais mal finir ;-)
Cette fois c'est "la rue des voleurs" de Mathias Enard. On m'avait dit tu lis Enard et tu auras une autre vision de ce qui se passe dans le monde et notamment sur le printemps arabe avec ce titre. Ce n'était pas faux, loin des reportages occidentaux en direct/live de la place Tahrir, on suit la vie de Lakhdar petit con marocain qui sera sauvé par la lecture, certes au début il s'agira de la lecture de vieux polars français puis un peu par la force du destin et l'amour, par les grands textes arabes mais pas que... Et puis sauvé tout est relatif...
En fait j'ai décroché du bouquin au bout de quelques chapitres, non par ennui j'aimais bien le héros, j'ai décroché parce que je savais que j'y reviendrais contrairement à aujourd'hui ou j'ai fini le livre et que je sais que je ne retrouverais plus Lakhdar.
Je pense aussi que la 3e partie intitulée justement "rue des voleurs" est la partie plus touchante du roman, la plus prenante peut être parce qu'elle se passe à Barcelone ville que j'ai aimé découvrir et dans laquelle je retournerai volontiers. J'ai eu une pensée pour mes amis bibliothécaires catalans avec ce passage :
"Caché par des murailles, derrière une porte en pierre voûtée, se cachait l'hospice de la Sainte-croix et son jardin magnifique, planté d'orangers, sa belle fontaine et les merveilleux escaliers de pierre de la bibliothèque de Catalogne, des qu'ils y avait un rayon de soleil je m'asseyais là pour lire...."