j'ai lu deux livres

Publié le 05 novembre 2012 par Sophiebib
Tout ça c'est la faute de mes collègues, c'est vrai quoi, je suis discothécaire ou va-t-on si je me mets à lire des livres ? Alors il faudrait qu'ils arrêtent de me faire envie avec leurs livres : on a mis en place à la bib une présentation des dernières nouveautés acquises


A l'intention des collègues afin que tout le monde puisse répondre aux demandes, questions de nos lecteurs. Bien sur n'allez pas croire qu'on ne le faisait pas avant mais maintenant avec ces présentations on est bien plus à l'aise. On est même capable de donner le pronostic de la bib pour le prochain Goncourt qui pourrait être :

En plus, cette année la rentrée littéraire baigne dans l'optimisme et la joie de vivre,  j'ai donc lu "une semaine de vacances" de Christine Angot et "les lisières" d'Olivier Adam, et j'attaque de ce pas le "Oh" de Philippe Djian ! (mémo : Il faudrait aussi que j'arrête de lire ce que les autres n'aiment pas)

Je groupe mes deux avis sur ces livres parce que.... OK j'aime les écrivains dépressifs mais j'avais arrêté Olivier Adam qui me fichait trop le bourdon et je me dis que j'aurais pu continuer : je me suis ennuyée pendant 200 pages et c'est quand à partir de la 200e page que j'ai commencé à m'y attacher que j'ai retrouvé le Olivier Adam habituel à vous faire jeter d'une haut d'une falaise (ce qui me semble devenir une habitude dans ses livres). Dire que j'ai presque préféré Une semaine de vacances va m'attirer les foudres de tout le monde surtout si je dis que le style est plus fort chez Angot, non non pas à cause du sujet mais bien par cette écriture mécanique, froide, violente et le point de vue adopté (pas au point non plus de faire la une d'un grand quotidien). Certes je fais un peu court mais dans les deux cas ce sont des lectures dont j'aurais pu me passer, oui je dis ça moi qui lis "50 nuances de Grey"...
Note à Olivier Adam : sauf erreur de ma part un éclairage allogène s'écrit halogène (p 177 et 263) sauf bien sur effet de styles qui signifierait que même les lampes accrochées au mur se sentent elles-aussi étrangères, à la lisière ?