Magazine Journal intime
L'amateur de sauce à frites
Publié le 03 novembre 2012 par Gilles Poirier
Je suis retourné en France, hier, ma rotation étant terminée. Mon logement 12 étoiles aussi est terminé, car la prochaine fois, à partir du 2 décembre, je vais être logé à l'hôtel classique sur Atyrau. C'est certes largement mieux que le camp pourri mais sans aucune mesure avec l'appartement-hôtel grand luxe que nous avons eu. Mais on ne peut pas tout avoir et si nous avons ainsi été relogé, c'est sûrement parce qu'un Ukrainien, travaillant avec nous, avait fait toute une histoire sur le fait que l'on ne pouvait pas être servi au petit déjeuner, du fait des horaires d'ouverture du restaurant non compatibles avec ceux du bus. Mais j'aurai largement préférer continuer à préparer moi même mon petit déjeuner dans la cuisine aménagée de l'appartement et me séparer de cet enfoiré d'ukrainien admirateur de cette sauce pour frite québécoise appelé Poutine, qui déteste le seul mouvement sympathique venant d'Ukraine, les FEMEN (pour les ignorants et les misogynes, il s'agit de ce mouvement féministe, qui se bat de la meilleure façon possible pour qui sait apprécier les femmes) et qui trouve normal que les membres des Pussy Riot soient en prison. Comme quoi, le poids de l'histoire fait encore des ravages, et les anciens du fameux service de renseignement ont encore le bras long dans cette partie du monde, même pour nous virer d'un super appartement.