Quand on arrive sur ce chantier pour la première fois, c'est le vrai parcours du combattant et même chaperonné par ceux qui sont depuis longtemps sur le site, cela peut devenir rocambolesque comme c'est arrivé hier à un collègue fraîchement débarqué du vol Air Astana Amsterdam Atyrau.
Première étape de l'aventure, le backshich à la douane pour cause de caisse à outil non déclarée. Une fois délesté de 100 euros, notre accolyte a pu continuer sans encombre jusqu'à son hôtel. Le chauffeur attitré entre l'aéroport et l'hotel ne lui donnant aucune information sur comment se rendre sur le site le lendemain, il se tourne vers nous qui lui faisons un plan précis depuis son hôtel (pas le même que le notre) jusqu'au point de rendez vous, le parking du Marriott ou le bus fait un court arrêt pour prendre les éventuels passagers à 6h30 du matin. Lors du passage du bus, notre collègue n'est pas là et nous appelle une fois le bus reparti vers d'autres horizons.Un autre collègue descend alors du bus pour aller le chercher. Première incompréhension, il n'attendait pas sur le parking mais dans le hall de l’hôtel. Le bus suivant passe 25mn plus tard. Une fois dans le bus, il faut qu'il descende à l'entrée principale du site pour récupérer le badge, fameux sésame qui lui permettra d'accéder aux différents endroits du site. Bien entendu le bus n'attend pas et il faut monter dans un autre pour finir par arriver aux bureaux du client. Il reste alors dans les bureaux pour l’accueil sécurité et une fois fini, vers 15h, il doit se rendre sur le site pour nous retrouver en sautant dans la navette qui fait le tour du site. Au premier check-point, il se fait refouler car son badge ne marche pas. Après un passage dans le bureau des gardes ou il montre tous ses papier en règle, il est autorisé à monter dans un autre bus qui passe 20mn plus tard pour se faire refouler au deuxième check-point et de là attendre un bus dans l'autre sens pour revenir au point de départ. Sauf que le bus en question l’emmène ailleurs et qu'il se retrouve au camp principal ou nous allons manger le midi. Nous voici donc à notre tour prenant la navette afin de monter dans le bus de 17h30 qui fait un arrêt au camp principal avant d'aller sur Atyrau pour récupérer le collègue affolé qui ne sait plus ou il est. On finit par le récupérer et on reste sagement dans le bus qui indiquait un arrêt au Marriott et à notre résidence. Il va bien à notre résidence ou nous déscendons et lui disons au revoir (lui se rendant au Marriott), à part que le bus n'allait pas au Marriott contrairement à son écriteau et était à son terminus. Après donc deux ou trois appels, je fini par le récupérer, lui donner l'argent pour le taxi et demander au chauffeur de l'envoyer à la bonne destination.