Tragicomédie

Publié le 23 octobre 2012 par Gilles Poirier
Ici, c'est la grande bagarre entre les gens de Agip et de Shell. Les premiers doivent finir l'installation et commencer à produire un certain nombre de barils pour que les seconds puissent exploiter et tirer tous les bénéfices de la production. Tel est l'accord conclu entre les deux parties pour ce site à terre. Je pense qu'Agip garde l'exploitation des plateformes offshore sinon, ils auraient investi des milliards pour rien dans cette affaire. Mais sur ce site, l'accord ne manque pas de créer des situations carcasses. Les touristes de Shell se promenant à longueur de journée et riant sous cape des déboires à répétition du personnel Agip bataillant quant à lui avec un personnel de locaux imposé par le gouvernement qui n'en branlent pas une. Du coup, rien n'est fait et tout est à refaire. On ajoute à cela que les personnes expérimentés d'Agip ont délaissé le chantier trop dégoûtés par l'impuissance auquel ils sont confrontés et qu'ils ont été remplacés par des stagiaires et on a ainsi une situation tragicomique ou  le client principal essai de se débarrasser du bébé coûte que coûte à un autre client qui n'en veut pas en l'état et qui espère que cela ne marchera jamais afin de ne pas se retrouver lui même dans cette galère. Donc suivant que l'on parle avec les uns ou les autres on a deux sons de cloches complètement différents avec la version utopiquo-optimiste et la version parano-pessimiste. La vérité étant entre les deux mais quand même assez éloignée de l'utopie.