Faut il être fou pour se retrouver à 150km de la frontière Libyenne et 400km seulement d'In Amenas? C'est ce que l'on pourrait se demander en arrivant ici et découvrant la situation géographique du site, surtout qu'avant d'arriver, on n'a aucune idée de l'endroit ou l'on va atterrir. A Alger, nous avons embarqué dans un petit avion à hélice transportant au maximum 18 passagers et deux pilotes et l'on atterri au beau milieu d'une piste bâti en plein du milieu du désert. Mais, malgré la situation géographique, le site semble sous contrôle car déjà très difficile d'accès au milieu de dunes gigantesques et ceinturé de tous cotés par l'armée, la gendarmerie et les douaniers. Mais dans ce métier, il y a forcément des risques que l'on a assumé en acceptant de le faire et quand il n'y a pas d'autre mission proposée, que faire? Rester à la maison ou partir?