Twitter au service des pédophiles?

Publié le 09 février 2013 par Nuage1962

Je ne comprend pas comment des réseaux sociaux aussi populaire que twitter ne sont pas doté de protection contre la pédophilie et comment il se fait que des gens sont capables de retracer des grands hackers .. mais les pédophiles. niet .. pas pantoute En attendant des enfants souffrent dans les mains de pervers .. et d’autres mots que je n’ose pas cité …
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Twitter au service des pédophiles?

Crédit photo : TVA Nouvelles

Par Michel Jean | TVA Nouvelles

Un garçon de 10 ans nu, une fillette en train de faire une fellation à un adulte, un ado qui se fait sodomiser par un homme mûr, Josée Boiclair n’en revient pas de ce qui défile sur son écran d’ordinateur.

L’émission J.E. s’est penchée sur la question et diffusera les résultats de son enquête ce vendredi à l’antenne de TVA à compter de 19h.

Cette mère de famille est tombée sur ces images par hasard sur le populaire réseau social Twitter.

«C’est effroyable comme il y a beaucoup de photos et des photos explicites », a-t-elle dit, visiblement secouée.

J.E., dans son enquête, a aussi trouvé beaucoup d’images aussi explicites que révoltantes. Des dizaines, des centaines de profils Twitter affichent impunément des photos d’enfants dénudés, agressés. Les profils sont anonymes, mais les images bien réelles.

Qui se cache derrière? Pour l’auteur du livre Cyberpédophiles et autres prédateurs sexuels, Michel Corriveau, il s’agit d’habitués qui pensent que Twitter leur offre l’impunité.

«Il y a une sous-culture qui se met en place dans ce type de réseau, a-t-il dit. Les gens y apprennent les rudiments et comment ne pas se faire prendre par la police. C’est un apprentissage qui se fait par les pairs.»

Une mère indignée

Josée Boisclair, jeune mère de deux enfants a signalé les images de pédophilie auprès des autorités de Twitter. Elle sonne aussi l’alarme auprès de ses abonnés. Une chaîne de dénonciation se met aussitôt en marche.

«Tout le monde écrit alerte au pédophile! Après tout, nos enfants ont accès à ce matériel, surtout que c’est gratuit», a-t-elle dit.

Malgré cela, Twitter tarde à réagir. Trop au goût de la mère de famille qui s’indigne.

 « Ça a pris du temps avant que Twitter ne ferme les comptes, a-t-elle dit. Au moins une journée.»

Twitter se défend

J.E. a contacté le siège social de Twitter. L’entreprise n’a pas donné suite à notre demande d’entrevue et nous a répondu par courriel.

«Twitter ne tolère pas la pornographie juvénile, peut-on lire dans le message. Quand nous sommes mis au courant de sites de pornographie qui impliquent des enfants, nous les retirons sans pré-avis.»

Contrairement à ses prétentions, Twitter a tardé à réagir, selon la mère de famille, qui s’indigne.

«Ça a pris du temps avant que Twitter ne ferme les comptes, a dit Mme Boisclair. Au moins une journée.»

Pas de filtres antipédophiles

La spécialiste des réseaux sociaux, Michelle Blanc croit que le problème de Twitter en est un de croissance.

«Il y a très peu de personnel pour surveiller un fil de discussion auquel 500 millions de personnes participent, a dit Mme Blanc. Humainement ça devient difficile de vérifier tous ces comptes. Et dès qu’on en efface un, dix autres apparaissent.»

Cette multiplication d’images de pornographie juvénile inquiète les défenseurs des droits des enfants, comme l’organisme international Au-delà des frontières.

Le porte-parole, Daneil Hecht estime que le problème est plus grave sur Twitter que Facebook.

«Twitter a vraiment besoin d’expliquer au public sa stratégie pour protéger les utilisateurs», a-t-il souligné.

Les problèmes du second réseau social mondial en importance découlent sans doute du fait que, contrairement à Facebook, Twitter ne s’est pas encore doté d’un système de filtrage, selon Michelle Blanc.

« Sur Facebook, tu peux bloquer des mots, ce qui offre une certaine protection, a-t-elle indiqué. Ce système ne semble pas exister chez Twitter.»

En attendant, l’organisme Au-delà des frontières lance un sérieux avertissement à Twitter.

«Cette entreprise a la responsabilité de protéger les enfants et de collaborer avec les agences policières dans le monde pour trouver, quel que soit le pays où ils se trouvent, les enfants agressés et dont les images se retrouvent publiées sur leur site», a conclu son porte-parole.

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