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AL-FURAT. Syrie: Mauvaise nouvelle, le barrage d’al-Furat entre les mains d’Al Qaïda

Publié le 12 février 2013 par Menye Alain

AL-FURAT. Syrie: Mauvaise nouvelle, le barrage d’al-Furat entre les mains d’Al Qaïda

THAWRA, Syrie - Les informations restent à confirmer mais, ce serait une mauvaise nouvelle mais pas forcément un cadeau pour les terroristes qui veulent prendre la Syrie avec l’aide des soi-disant démocratie qui tuent, spolient, et mettent les autres en esclavage. La presse mainstream n’hésitera pas à parler de victoires stratégiques mais, la réalité est bel et  bien ailleurs.

Pris par le groupe terroriste Jabhat Nusra, pendant d’Al Qaïda en Syrie, ce barrage, probablement le plus grand de Syrie représente quand même 880 mégawatts d’électricité, une petite quantité de la production du pays. L’essentiel de la production d’électricité de la Syrie repose sur des centrales de gaz naturel et de mazout. Derrière le barrage se trouve le lac Assad qui est l’un des plus grands réservoir d’eau du pays.

Mais le piège réside dans le fait que, ces terroristes ne savent rien, ne sont pas des techniciens et par conséquent, cette prise peut se retourner contre eux. Ils sont obligés de laisser travailler les employés du site car, il y a de gros risques. Il suffit que des combats ou une mauvaise manipulation s’y passent pour qu’une grande partie de la Syrie se noie sous les eaux, voire aussi des zones en Irak et en Turquie. Ainsi, ce dernier comprendra sans doute ce qu’il aura fait à sa population en laissant entrer des terroristes en Syrie par ses soins…

Un vrai cadeau empoisonné selon les experts qui craignent pour les terroristes. En se gargarisant d’avoir pris le barrage, tout en brûlant une statue géante de l’ancien dirigeant du pays et initiateur de ce projet pharaonique pour le bien des Syriens, Hafez al-Assad (photo), ils sont au pied du mur. En effet, les villes de Raqqa, Hassaka et d’Alep, dans le nord ainsi que Deir el-Zour à l’est, sont alimentées en partie par al-Furat. Soit ça passe soit ça casse, comme on dit, qu’ils gèrent donc à bon escient leur rapine.

Non seulement les gens savent que ce point vital est entre leurs mains, que les mosquées de certaines zones se retrouvent dirigées par des imams étrangers-ce qui déplaît de plus en plus aux populations-, s’il y a un moindre incident, ils auront, comme des grands, signé le glas de leur perte définitive…


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