Concernant les terres forestières, 3 réformes législatives sont initiées en ce moment au Cameroun, elles portent sur le régime forestier, foncier et sur la loi cadre de l'environnement.
En dehors de ces réformes, d’autres processus sont annoncés, voire en cours et auront également des incidences sur l'utilisation des terres forestières et concernent des ajustements au décret d'application du code minier, la préparation d'un code pastoral, la REDD+, la mise en œuvre de la loi sur l'aménagement du territoire et les implications de l'entrée en vigueur de l'APV-FLEGT.
Le déficit d'harmonisation des réformes et des politiques est constaté sur le plan formel par un manque de coordination institutionnelle entre les ministères qui en assurent la conduite et sur le plan informel, par les relations de couloir qui affaiblissent les liens formels, le tout entretenu par l'absence de mécanisme d'arbitrage clair. Les réformes et processus en cours doivent se préoccuper de l'harmonisation, des approches et contenus car, le véritable défi ici est celui de l'optimisation, de la cohabitation, entre usages divers, parfois incompatible sur le même espace. Les engagements du Cameroun dans le cadre de l’APV-FLEGT, constituent une opportunité pour catalyser cette mise en cohérence des décisions sectorielles. La question des droits des communautés locales et autochtones doit pleinement être reconsidérée et renouvelée dans le cadre de toutes les réformes et processus en cours, en tant que condition essentielle, pour un développement soutenable. L’amélioration, la participation des communautés et de la société civile, des mécanismes d’identification d’impacts des projets sur les communautés, sont là les esquisses de solutions proposées par la société civile, pour une harmonisation forestière intégrale. Saint Valentin, la fête des amoureux et de tous ceux qui s'aiment, se fête chaque année le 1...