Moi non plus, j’aurais pas voulu être pape !

Publié le 13 février 2013 par Lafeedulac

On parle que de ça en ce moment, le pape démissionne. Mais franchement, moi je le comprends, c’est pas facile facile comme job quand même. Tu t’y vois toi?

Déjà, le premier truc quand t’es nommé pape c’est qu’il faut changer de nom. C’est spécial quand même de changer de nom pour un job. Les rois, ils gardent leur prénom d’origine, y’a qu’au pape qu’on demande d’en changer ! Ah non, c’est pareil pour les danseuses du Crazy Horse. (Et là il faut que je me retire tout de suite de la tête l’idée d’un pape nommé LovaMoor II…)

Non, et puis, on a tous fait un jour ou l’autre un métier où il fallait porter « un uniforme » pas trop seyant, une tenue dans laquelle on priait pour ne pas être amené à croiser nos amis ou le mec canon qui nous faisait fantasmer. Ben, imagine que tu doives porter la même tenue tout le temps. Faut reconnaitre que la robe ample qui descend jusqu’aux pieds, c’est pas ce que le stylisme italien a créé de plus réjouissant. Rappelons que l’Italie c’est la patrie d’Armani, de Valentino et de Dolce & Gabbana, on en est loin, là. Passe encore si t’as une tête à chapeau, tu pourras t’accommoder du petit couvre-chef à bitoniau et te lâcher de temps à autres en portant une tiare d’apparat.

Et puis il n’y a pas que le côté vestimentaire à prendre en compte, le problème avec ce genre de taff c’est quand même que c’est du 24h/24. Oui, parce que le Big Boss, ben il est du genre à être au courant de tout. Pas moyen dans ces conditions de téléphoner pour dire que t’es malade et d’en profiter pour aller faire la bringue à Ibiza, tu vois. Ni de faire genre « j’ai besoin de prolonger un peu mon séjour chez le client, je sens qu’il me faudrait un jour ou deux de plus pour convaincre » et en profiter pour aller peaufiner ton bronzage à la plage. Non, et ça c’est contraignant quand même. D’ailleurs, comme dans la restauration, tu bosses tous les jours fériés : Noël, Pâques, etc. Tu peux faire une croix sur tous tes ponts de l’Ascension, aussi. Et quand je dis « faire une croix », vaut mieux éviter ce genre de plaisanterie douteuse, je crois. Il se pourrait que ce soit mal vu.

Et même si, à la limite, t’étais capable de faire face à tout ça, il reste quand même LA grosse contrainte du métier, le truc qui fait que c’est pas donné à tout le monde…

Non, je parlais pas non plus de devoir parfois accepter des visites pas forcément réjouissantes.

(là c'est Bigard. Oui, oui, Jean-Marie Bigard. Si.)

Non, le pire ça reste l’abstinence, quoi ! Être adulé par des millions de personnes à travers le monde, remplir des stades entiers et même pas pouvoir en profiter ! Vaut mieux être Mick Jagger, j’te le dis.