Cette histoire de « mariage ... », - qui fera date (*)- me permet de réfléchir sur la filiation et sur la venue d'un petit-d'homme (ou femme).
( articles La Croix du 11/02 )
(*), je ne pense pas que la décision du « mariage pour tous », sera tenue pour être un réel changement ( encore moins de société.. ! ), par contre, elle fera date pour être le moment où nous prenons conscience de la légitime existence de situations familiales différentes du couple symbolique ( un homme et une femme : et, pour la vie )....
Devenir parents sollicitent, aujourd'hui et demain encore, la volonté de parents et la nature... De tous temps la filiation est naturelle par la mère, et beaucoup moins par le père ; ensuite les coutumes et la loi font le reste. Aujourd'hui, la biologie permet dans doute d'aller un peu plus loin dans les arrangements « curieux », et la Bible, comme l'histoire en sont déjà pleins !
« La logique irrésistible de l’égalité refuse toutes les formes d’assignations, à résidence, à corps ou à identité...(...) Le droit doit les corriger, les réparer. » Le droit devra t-il forcer la nature ?
Sérieusement … Le droit pourrait-il, par exemple, me désigner ( hors ma volonté) comme « Femme » ? ! Idiot... non ? Par contre le « droit canon » pourrait permettre à une femme ( qui le désirerait ) d'être ordonnée … non ?
Cette argumentation basée sur l'exigence absurde d'une égalité 'impossible', ne me semble avoir aucun sens … Personne ne souhaiterait supprimer cette magnifique dualité homme - femme !!!
Le christianisme relativise les liens familiaux.. Luc 2,49, et la situation même de Jésus …
- D'autre part, malgré certaines tendances fâcheuses passées ( et qui laisse encore des traces aujourd'hui ..), le christianisme ne dissocie pas « corps et
âme ».. ! Elle valorise l'incarnation... Dieu s'est fait « chair »...
- Ensuite : pour moi chrétien, la vie est un don, et je ne suis pas ma propre origine … Il nous faut « accepter » nos limites, là et ailleurs …
Cette anthropologie chrétienne et sans-doute humaniste, pour moi n'est en rien contradictoire avec le fait de reconnaître par la loi, que la famille peut aujourd'hui présenter plusieurs visages …