Lâcher un vent dans les airs serait bon pour la santé

Publié le 17 février 2013 par Nuage1962

Déjà en public on se retient quand des flatulences nous travaillent alors imaginez dans les avions ou nous sommes proches les uns des autres .. et il faudrait se laisser aller !!!
Nuage

Lâcher un vent dans les airs serait bon pour la santé

Les scientifiques ont une pensée pour les voisins des passagers qui appliqueraient leurs conseils à la lettre. Ils recommandent l’utilisation de coussins remplis de charbon absorbant.

PHOTO : RELAXNEWS

Agence France-Presse
Wellington

Oubliez votre gêne! Les médecins sont formels: se retenir de lâcher un vent dans les airs peut entraîner de nombreux symptômes chez le passager aérien trop soucieux des convenances, selon une étude exhaustive menée par des gastroentérologues et publiée vendredi dans une revue médicale.

La baisse de la pression aérienne dans l’avion entraîne une production accrue de gaz digestifs, rappelle cette étude parue dans le New Zealand Medical Journal.

Se retenir «présente de sérieux inconvénients pour l’individu: gêne physique, voire douleur, gonflement, dyspepsie (indigestion), pyrosis (brûlures d’estomac), pour ne nommer que quelques-uns des symptômes abdominaux», souligne l’étude.

«La concentration nécessaire pour se contrôler peut même être facteur d’un stress conséquent», ajoutent les cinq gastroentérologues, danois et britanniques.

Les scientifiques ont une pensée pour les voisins des passagers qui appliqueraient leurs conseils à la lettre. Ils recommandent l’utilisation de coussins remplis de charbon absorbant.

«Nous proposons en toute simplicité que les coussins des sièges contiennent du charbon absorbant, puisque ce matériau est capable de neutraliser les odeurs», écrivent-ils. Des couvertures en tissu absorbants pourraient aussi être distribuées aux passagers.

Ils notent ainsi que les sièges en classe économie sont généralement recouverts d’un tissu qui peut absorber jusqu’à 50 % des gaz, bien plus que les performances affichées par le cuir, dont sont recouverts les sièges de première classe.

L’affaire est moins simple pour les pilotes.

«D’un côté, si le pilote s’interdit de lâcher un pet, tous les inconvénients mentionnés, y compris une perte de la concentration, peuvent affecter sa capacité à contrôler l’appareil. Mais s’il se laisse aller, le co-pilote peut s’en trouver affecté, ce qui n’est pas bon non plus pour la sécurité de l’avion», notent les médecins.

L’étude apporte également des réponses aux questions que beaucoup d’enfants (ou grands enfants) se posent:

est-ce que les pets féminins ou une odeur plus prononcée que les pets masculins? (oui);

combien de fois par jour un adulte a-t-il des flatulences? (dix fois);

quelle est la cause de leur odeur? (le sulfure).

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