Les petites rues m’amènent allègrement vers les différents pavillons, et aussi vers les expositions, les conférences, les débats, les rencontres, les animations, les ateliers, les projections, et surtout les gens. En effet, quel plaisir de discuter au détour d’une file d’attente avec des personnes qui partagent avec vous leur amour de la BD ! C’est peut-être le meilleur moment du festival que toutes ces rencontres humaines avec des fans, des éditeurs, des passants, des dessinateurs, des « teneurs de stand »… Peut-être que je ne suis tombé que sur les bonnes personnes, ouvertes et sympathiques, et c’est tant mieux. Au diable les ronchons et les mécontents !
A côté de ces rencontres enrichissantes, il me restera des souvenirs magnifiques comme l’exposition « Les Arcanes d’Andréas », qui m’a réservé une belle surprise, puisque j’ai pu croiser… Andréas en personne et le remercier de cette expo et surtout de toute son œuvre. Ce fut également un plaisir de découvrir les planches originales de JC Denis, qui présentait non seulement son héros Luc Leroi mais aussi toutes ses autres œuvres, « Tous à Matha », « Bélem », « Nouvelles du monde Invisible » ou encore « Zone Blanche » à l’exposition de l’hôtel Saint-Simon. Elle comportait des dessins grandeurs nature sur les murs, et j’ai eu le plaisir de voir Luc Leroi en voiture dans la cour de l’hôtel ! L’aménagement présentait en outre un faux toit où une lucarne nous donnait une vue plongeante sur un petit studio. Que de découvertes.