Quand j’étais au lycée, je me souviens avoir discuté avec un étudiant de passage, sûrement ancien élève nostalgique, qui m’avait (pré)dit qu’après avoir eu mon bac, je perdrai contact avec quasiment toutes les personnes que je côtoyais à ce moment-là. Cela m’avait semblé complètement grotesque, le lycée c’était ma deuxième maison, les gens que j’y voyais ma seconde famille. L’idée de vivre une vie autre que celle que j’avais au milieu de cet immense noyau de gens me paraissait inimaginable.
Six ans après, je peux en effet compter ceux qui restent sur les doigts d’une main.
Deux artistes. Notre amitié s’est scellée sur une scène de spectacle, c’était sûrement un signe.
Au lieu de prendre rendez-vous chez le psy, ils écrivent et s’auto-éditent.
Il y a un an et demi, Nicolas (à gauche), publiait Un Bouquet d’oeillets rouges, son premier roman. C’est aujourd’hui au tour de Florent (à droite), de sortir son livre, Liberté d’émotions, un recueil de ses textes, écrits pour certains il y a 7 ans. Entre prose, poésie, paroles de chansons, on ne saurait coller d’étiquette à son travail d’écriture. Si ce n’est peut-être les mots « liberté », « talent », « savoureux », « sourire », « courageux », « surprise ».
Florent explique dans la petite vidéo qui suit qu’écrire ses textes c’était 80% de sa thérapie. Les 20% restants, c’était de les publier. Voilà, pari tenu. Et moi je lui tire mon chapeau. Bravo.