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Iles de la Société ( de consommation ! )
Publié le 09 septembre 2012 par JacquesroadAprès Tahiti, Jen, Bene et moi mettons le cap sur Moorea, juste en face. Bien que relativement urbanisée, l'île est beaucoup plus calme que sa voisine. Nous faisons deux jours de vélo et de camping sauvage, ainsi qu'une belle randonnée en haut du mont Rotui, qui offre de beaux panoramas. Nous mouillons ensuite quelques jours sur l'île de Huahine, que le caractère plus sauvage rend d'autant plus attachante. Nous poursuivons sur Raitea. Jen quitte le bateau ici et s'envole pour Bali, où l'attend une formation au théâtre de marionettes traditionnel indonésien. Bene et moi continuons vers la touristique Bora Bora, dont le seul intérêt réside dans la superbe vue qu'on a de son sommet. Mes copains navigateurs m'organisent alors un anniversaire à répétition sur différents voiliers. Nous passons ensuite une semaine à Maupiti, sans doute notre escale préferée des Iles de La Société. Au programme : ascension du mont local, snorkeling avec des raies mantas de plus de deux mètres d'envergure et séance quotidienne de kite-surf avec Eleandro, Hendrick et Manu.
En Polynésie, les " roulottes ", petits restaurants ambulants, sont une vraie institution.
Les Iles de la Société regorgent d'abominables hôtels de luxe défigurant souvent le paysage, la chambre sur pilotis au dessus du lagon et la piscine à débordement étant un must. Cependant, aujourd'hui, le secteur est en crise.
Dès qu'il y a une montagne en vue, le caractère Suisse de Bene refait immédiatement surface : il faut la gravir !
Ce jour là, Henry et Hendrick nous accompagnent en haut du Mont Rotui.
A Huahine, tour de vélo avec Bene et Hendrick.
Un soir nous assistons à la representation du voilier La Loupiote, qui présente un spectacle d'acrobatie de grande qualité. Ce bateau finance ainsi son voyage autour du monde, chapeau bas !
Raitea, c'est la dernière traversée de notre equipière Jen qui a été pour moi aussi bon prof de voile que d'anglais. We already miss you !
Nous te disons au revoir au cour d'un petit apéritif dinatoire sur Seawaver, le luxueux Lagoon 57 pieds de Henry et Francoise, sur lequel travaille Hendrick.
A Bora Bora, on atteint le sommet du tourisme de luxe, mais le sommet geographique est évidemment désert. C'est pourtant de là qu'on a le meilleur point de vue sur l'île et ses lagons turquoises.
Le jour de mon anniversaire, je suis reveillé par Manu et ses trois charmantes Charly's Angels : Amanda, Serena et Sue.
Et le soir on remet ça au trendy Bloody Mary Pub de Bora puis sur Mahina, le magnifique voilier de Eleandro.
Nous partons ensuite pour Maupiti, plus petite et beaucoup plus sauvage que Bora Bora. Le vrai paradis polynésien existe encore ici !
Nous sommes maintenant quelques bateaux à suivre la même route : Maniha, Seaweaver, Dona et les autres...
Je retrouve ainsi Eleandro, Hendrick et Manu pour se balader ensemble à terre et me mettre au kite-surf, sport qu'ils pratiquent tous les trois avec leur propre matos. Eleandro et Manu débutent, mais Hendrick est moniteur et champion en Nouvelle Zelande.
Nous restons jusqu'au dimanche 9 septembre car nous ne voulons pas lever l'ancre sans assister a une messe polynesienne.
La ferveur des Polynesiens est incroyable et leurs messes chantées sont magnifiques.
Puis, il me faut dire au revoir à mes compatriotes du bout du monde car je quitte demain ce morceau de France d'outre mer, dont les habitants sont les plus accueillants sur Terre, quand ils n'abusent pas trop de l'alcool ou du pakalolo.