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La pauvreté est le carburant de la richesse.

Publié le 22 février 2013 par Galien

Suite à une conversation avec Barros, c'est apparu comme une évidence.

Voici le dessin que j'ai commenté chez lui.

En fait c'est mon expérience d'ingénieur qui parle encore. À mon sens, une entreprise existe sous 3 axes :

* Le produit, défini par sa fonction. En le remettant profondément en cause, on peut gagner des sous en lui donnant de nouvelles fonctions, en l'améliorant, etc... Mais c'est complexe, et le gain n'est pas immédiat : il faut d'abord vendre !

* Le processus : comme le produit, on le remet peu en cause car c'est très compliqué, les gains ne sont pas évident, et il faut du temps pour rentabiliser.

* Le personnel : Nécessaire pour concevoir et faire tourner les deux premiers. Et c'est aussi le plus flexible : il s'adapte à n'importe quelle question. C'est aussi le seul qui lorsqu'il a un problème peut être remplacé à moindre coût : un produit et son process intègre systématiquement un temps de retour sur investissement potentiel.

Donc pour maintenir une marge facilement, quel est levier le plus facile à bouger ? C'est une logique ultra libérale de base. J'en parle un tout petit peu dans le dernier Sans-Culotte85.

En faisant des économies sur les employés, on maintient un niveau de richesse ou on l'améliore. Mais il n'y a qu'une poignée d'homme qui en profite. Autrefois on parlait de plan social comme dernier recours, d'une délocalisation comme du dernier choix, mais c'était une illusion et aujourd'hui,  on en parle comme d'un moyen de maintien de marge bénéficiaire, de "réponse au marché".

Voici un dessin que j'ai fait sur ce sujet en soutien avec les employés de Peugeot, visible ici.

pp-soutien-psa


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