Je l’écris bien clairement pour être certaine. Ce n’est pas trop loin, une semaine, il faudrait que la foudre me tombe dessus pour que je n’y sois pas. S'il y a tempête, je me rendrai la veille, au besoin. À une semaine d'avis, jamais je croirai... L’an dernier, alors que mon roman venait de paraître, alors qu’il était finaliste au prix Le Droit, je n’ai pas pu être présente. À mon très grand regret. Ce moment-là, je ne le rattraperai jamais, j’avais autre chose à vivre, il faut croire. Je croyais qu’une année après, la santé revenue, j’en voudrais moins à la vie de m’avoir fait ce coup, mais là à quelques jours du Salon qui me rappelle celui que j’ai manqué, la colère remonte un peu à la surface. J’ai encore quelques jours pour l’apaiser.
Cette année, je suis libre, j’y serai donc. Peut-être finalement que ce sera plus agréable, parce que moins de pression, moins d’attentes. En tout cas, je vais prendre ça relaxe, juste prendre plaisir à être là, à feuilleter des livres, à jaser avec d’autres auteurs, à rencontrer «de vive voix» quelques blogueuses et blogueurs. Je ne prendrai pas de chance, je vais quand même apporter un stylo pour signer quelques dédicaces, qui sait...
Bon, qu’est-ce que je vais mettre, donc ?