Tes 10 manies qui me désespèrent…

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Il est vrai que je t’ai choisi pour partager ma vie au quotidien, et on dit toujours qu’il ne faut pas chercher à changer la personne que l’on aime. Mais bon, sans vouloir te faire changer, il y a quelques manies qui me hérissent et si tu voulais les abandonner, crois moi ça ne te changerait pas. Non dis-toi bien que tu serais toi, en mieux.

1. Tu te ronges les ongles. Enfin ce qui m’énerve, c’est surtout de t’entendre cracher ou plutôt souffler tes rognures d’ongles partout autour de toi. Et t’entendre dire à la moindre remarque que tu ne les ronges pas, que c’est pour les couper. On a inventé le coupe-ongle, c’est rapide, efficace et on en a au moins 3 dans la salle de bains.
2. Tu stockes tout. On ne sait jamais, ça peut servir. Servir à quoi ? On ne sait pas. Mais peut-être qu’un jour on aura besoin de connaitre de toute urgence de consulter le catalogue Ikea de 2003, et là, on sera bien content que tu l’aies stocké. Et ses potes de 2001 à nos jours, aussi.
3. Tu déplaces tes affaires pour les ranger autrement et ailleurs. Et à force de les déplacer, tu ne sais plus où elles sont rangées. Et c’est de ma faute.
4. Parce que  tout est de ma faute. Tu pars faire des courses sans ta CB, c’est de ma faute. Tu te trompes en prenant un billet de train alors que je ne suis même pas avec toi, c’est de ma faute. Tu fais tomber un truc, même si je suis à l’autre bout de la maison, c’est de ma faute.
5. Tu veux toujours faire les choses vite. Mais cacher du bordel dans un placard n’est pas ranger. Pas plus que cacher la vaisselle à faire à la main dans le lave-vaisselle. Eh non !
6. Tu ne remets pas les choses à leur place. Enfin, pas si ce ne sont pas tes affaires. Le bon côté de la chose, c’est que je sais toujours quand tu as utilisé un truc à moi, puisqu’il traine. Ceci dit, je préfère ne pas savoir à quoi te sert ma pince à épiler. Vu que c’est surement pas à t’épiler.
7. Tu ne fais pas attention à ton orthographe. Et il faut que je corrige tous tes courriers et documents. Et je me demande si tu ne fais pas exprès d’inverser les infinitifs et les participes passés, tellement c’est toujours précisément le mauvais que tu utilises.
8. Tu mets du déo qui pue. Et qui me fait éternuer. Et tu ne veux pas en changer.
9. Tu adores me mettre mal à l’aise en public. La dernière fois c’était devant ma mère, en parlant de perdre du poids « J’ai fait du sport ce matin ! », bien sûr ma mère te félicite, « Ah c’est bien t’as repris et t’as fait quoi ? » et t’as pas pu t’en empêcher « Du sport avec votre fille ! ».
10. Tu me cherches dans le lit, je sens ta main qui tâtonne pour savoir si je suis près de toi ou pas. Ah non, ça j’aime bien, ça me donne l’impression que tu as toujours besoin de moi à tes côtés…

Article paru il y a quelques jours sur