Pourquoi je n’irai pas voir Foxtrot
Si un jour quelqu’un devait parler de « suicide médiatique », l’affaire Dieudonné serait un cas d’école. Pour paraphraser l’intéressé et ainsi provoquer à sa manière, je dirais que ces dernières années Dieudonné s’est plus ou moins enfermé dans une cage censée le protéger. À l’instar d’un Hitler dans son bunker, il semblerait qu’il soit devenu complètement fou, cherchant à esquiver les obus bolcheviques.
Voilà, le point Godwin de cet article est atteint et l’hommage au personnage, à travers un clin d’œil à «Dépôt de bilan» est fait ! Je peux maintenant m’attaquer à celui qui m’a inspiré tellement de débats houleux, que ce soit pour défendre sa cause face à ses plus ignorants détracteurs, aussi bien que pour faire admettre à ses plus stupides fans qu’il y a bien une limite à ne pas franchir.
Dieudonné c’est avant tout du talent. De ses débuts avec Elie, jusqu’au spectacle « Le divorce de Patrick », Dieudonné est applaudi par la critique, à juste cause, il fait rire là où d’autres nous font pleurer, il arrive à canaliser la souffrance humaine dans une dérision presque stoïcienne. Provocateurs dans l’âme lui et son comparse s’amusent à caricaturer leurs communautés respectives, allant jusqu’à mêler à leurs petites blagues, des sujets bien plus graves, comme la situation au Moyen-Orient. À l’époque personne n’y trouve à redire, sans doute dû à un quelconque effet Semoune. En effet, ne soyons pas hypocrites, un noir se moquant de l’esclavage et un juif se moquant de la Shoah, c’est toujours moins dérangeant que l’inverse.
« Oui, ça j’ai cru comprendre… »
Dieudonné largue son camarade de joyeusetés et embrasse une carrière solo. Son premier spectacle « Dieudo tout seul », il cherche ses marques, s’invente un style, bref signe un coup d’essai. La suite, « Pardon Judas », relève du coup de maître. Dieudo s’empare de la scène, incarne à la perfection ses personnages, galvanise son public. Il devient un incontournable de la scène comique française. Certains le compare à Coluche, d’autres à Desproges. Sa manière de transformer le grave pour le rendre drôle impressionne.
« Judas Iscrariote, 2000 ans, oui c’est moi ! »
De 2000 à 2002, à l’instar de Michel Colucci, il se lance dans la politique. Mais farce ou pas, Dieudonné n’est pas Coluche, et là où ce dernier voyait en la politique une scène de plus pour faire rire, Dieudonné est plus précis, plus passionné, il sait exactement ce qu’il veut. Ses échanges verbaux avec Dominique Straus-Khan lors des législatives de Sarcelles en 2002 le démontrent. Dieudonné ne fait pas un sketch lorsqu’il est sur la scène politique, même si il continue de faire rire son but est bel bien politique. Le combat mené n’est pas le même, Dieudonné est profondément marqué par le traitement infligé à l’Afrique par l’Occident, de l’esclavage au pillage systématique du continent noir, Dieudonné est scandalisé, et le fait savoir avec bouillonnement.
Malgré tout l’opinion publique et les médias sont toujours favorables au « Braqueur de rire» (ne me demandez pas…), et à part quelques associations marginales et extrémistes investies de l’étrange projet de le renvoyer dans la jungle d’où il vient, Dieudonné n’est pas encore un indésirable.
Vint ce jour maudit pour la liberté d’expression, le premier décembre de l’an 2003, sur le plateau de Marc Olivier Fogiel (si quelqu’un à des nouvelles de lui qu’on me communique ce type à complétement disparu) Dieudonné M’bala M’bala interprète le sketch de sa vie. Jamais dans l’histoire des strass et des paillettes, un si court sketch n’aura fait autant de bruit. Dieudonné grimé en un colon israélien en appelle aux jeunes «à rejoindre l’axe du bien américano-sioniste ». Il conclut par un « Isra-heil », selon les médias, « Israël », selon Dieudonné.
Sur le moment la pilule passe bien. Le lendemain un battage médiatique s’opère, condamnation des bien-pensants, plaintes, procès, l’humoriste à le droit à la totale, « œufs jambon fromage, comme on dit chez nous » –oui je paraphrase ses personnages, c’est un genre d’hommage. Dieudonné passe plusieurs fois sur le peloton d’exécution d’une pensée unique détonante, et tente tant bien que mal de se défendre et de se justifier. Pour ma part, son sketch n’était pas super bien foutu n’avait rien de choquant à proprement parler, il fait, malgré tout, le tour du monde et même les USA entendent parler de ce fou antisémite.
Pourtant de nombreuses personnes lucides et loin de l’extrémisme (dont moi, votre serviteur) continuent de le soutenir, envers et contre tous. Je cite de tête, Daniel Prévôst, Bruno Solo et quelques défenseurs de la liberté d’expression. Dieudonné, quant à lui, rentre dans un souci d’explication. Il s’excuse, clame son antiracisme, son anticléricalisme et son anti-communautarisme, ce qui deviendra son cheval de bataille. Pour rappel à l’époque, Dieudonné jouait l’excellent « Le divorce de Patrick » (peut être un de ses meilleurs spectacle), qu’il concluait par « la fine équipe du 11 ». Sketch tournant en dérision des musulmans intégristes, la veille de l’attentat du 11 septembre. Le passage très drôle avait suscité des réactions, et d’aucuns affirmaient le racisme anti-musulman de Dieudonné. Ce dernier plaidait sa cause en affirmant, « anti-blanc, anti-sémite, anti-jaune… En titane aussi pendant qu’on y est.
On pardonne beaucoup plus facilement une faute si elle est guidée par une cause juste. Finalement Dieudonné n’est pas jeté en pâture aux forces de Tsahal. Il a même le droit de jouer « Mes excuses » au Zénith de Paris, Jamel Debouze fera même une apparition en guise de soutien. Bien qu’il condamnera peu de temps après l’insinuation de Dieudonné sur l’inoculation du Sida en Afrique par les États-Unis et Israël. Dieudonné commence à sombrer alors dans une démarche hasardeuse. De provocations douteuses, en explications brumeuses, le discours de l’humoriste devient aussi clair qu’à travers une pelle.
Dés lors, Dieudonné passe dans le camps des indésirables au yeux des médias. Mais contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas un processus rapide, soudain, qui aurait eu lieu juste après son sketch sur France 3. L’humoriste enfonce le clou plusieurs fois et dérape dans plusieurs interviews, où il fustige la communauté juive. Qu’il considère responsable de son exil médiatique, ainsi que la mise à l’écart systématique de son film, « Le code noir », un film sur l’esclavage, projet de longue date.
« Ah il a complètement lâché les ballons ! »
Dés lors, il commence de plus en plus à montrer de gros signes de parano clinique. Il affirme un jour : « Plus [les médias] cassent Le Pen, plus les gens votent pour lui. Plus on me casse moi, plus on vient me voir. Ils sont en train de perdre leur pouvoir, les sionistes. Tant mieux » Je trouve cette citation assez symptomatique. Je ne nie pas l’importance des lobbys en France, celui de la communauté juive est réellement puissant – le laxisme de la justice vis à vis de la L.D.J est un exemple parmi d’autres. Mais ce n’est pas l’unique lobby existant, et il est loin d’être représentatif de l’ensemble de la communauté juive. J’ajouterai pour finir, qu’il n’est pas non plus responsable de la totalité des malheurs de Dieudonné.
À partir de maintenant je marche sur des œufs. Car sans aller complètement dans le sens de Dieudonné, il faut reconnaître le lynchage médiatique. Beaucoup de ses soi-disant dérapages, sont des phrases sorties de leurs contextes, envoyées ici et là et enrobées d’interprétations. La fameuse phrase « La Shoah suscite une pornographie mémorielle » qui avait provoquée l’effroi du CRIF, n’a pas autant fait scandale lorsqu’elle est sortie, plus tard, de la bouche d’Éric Zemmour et de Domenach. Le deux poids, deux mesures dénoncé par Dieudonné existe bel et bien. Un deux poids deux mesures qu’il n’aura cesse d’essayer de dénoncer, dans ses spectacles, mais aussi dans sa vie politique, qu’il n’a jamais abandonné. Paradoxalement, il signe trois de ses meilleurs spectacles pendant cette période. « Mes excuses », « 1905 » et « dépôt de bilan », sont de véritable cours de mise en scène, d’écriture et d’intelligence. De plus, bien que parfaitement provocateurs, ces spectacles ne sont pas bête et méchant. « Mes excuses » finit par un appel à l’apaisement, et respire finalement bien les excuses, puisqu’au final l’auteur cherche à nous expliquer pourquoi sa vision du monde est ainsi. « 1905 » est un appel à la laïcité, en pleine affaire du voile, Dieudonné se moque de ces débats, les renvoi à ce qu’il y a de plus paradoxale, d’en faire une affaire d’état une jeune fille voilée, dans un pays où l’on a mis les drapeaux en berne pour la mort d’un chef religieux.
« Dépôt de Bilan », légèrement moins bon, démontre la stupidité intrinsèque qu’il y a dans toute religion. Dieudonné endosse toujours l’habit de l’anticlérical. Dans ses rares apparitions médiatiques le saltimbanque s’explique entre deux provocations. Sa contribution chez Ardisson est révélatrice de l’attitude des médias à son égard. Dieudonné explique sa vision humaniste du monde, « Pour moi Juif, Catholique, Musulmans, ça n’existe pas, l’humanité est Une et indivisible … », et Ardisson n’a de cesse d’attaquer. Les médias ne feront plus beaucoup de cadeau à l’artiste maintenant.
J’ai dans l’idée, que ce fût une énorme erreur de la part des médias de traiter cette affaire ainsi. Car Dieudonné, à cette époque, était ouvert au dialogue, il ne désirait qu’une chose, discuter avec ses détracteurs. Mais le monde de la presse et de la télé a préféré succomber devant quelques groupes extrémistes et attitudes irrationnelles, et si Dieudo n’était pas exempt de faute, il ne méritait pas non plus cet acharnement. Lorsque Dieudonné dit « Catholiques, juifs, musulmans bouddhistes, je souhaite tous vous voir dans ma forêt ! » je crois qu’il était sincère
La période après la sortie de son Best-off est plus douteuse, Dieudonné se rapproche de personnages et d’organisations nébuleuses. Son implication politique semble prendre un autre chemin. Fini l’anticléricalisme, l’idéologie anti communautaire, le besoin de liberté pour chacun, la cible est donnée c’est le « Juif ». Et pas n’importe quel « Juif », un juif au nez colossal, aux doigts crochus, sorti d’une caricature d’un flyer allemand de 1939 (Godwin !). Je me souviens d’être assis au Théâtre de la Main d’Or, assistant à « J’ai fait le con » en compagnie d’amis, et d’avoir vu un public hystérique, huer à la simple prononciation du nom d’Israël. Moi grand fan de Dieudonné de la première heure, j’étais choqué. J’ai continué d’aimer Dieudonné, mais j’ai commencé à détester son public. Comment quelqu’un qui avait ri au sketch sur Galilée pouvait-il être aussi ignorant, et attisé par la haine. Je me rassurais en m’affirmant que Dieudo n’était pas responsable de son public.
Je restais tout de même dubitatif après la représentation, plusieurs passages véritablement drôles coexistaient avec quelques affirmations que j’avais ressentie comme puantes. Les insinuations sur les « rats et la banque », m’avait un peu refroidies. J’étais loin du compte. Politiquement Dieudo semble être dans le désert. Il côtoie Alain Soral, ex-communiste, ex-anarchiste, ex-frontiste, ex-boxeur, mais actuel con. Il s’amuse aussi à tendre la main au leader du Front National de l’époque, Jean Marie Lepen. L’humoriste argue une motivation de dé-diabolisation, au regard de ce qu’il avait subi le projet est compréhensible, mais pour un retour aux bonnes grâces du peuple, il y avait mieux comme comparse de pic-nique, Casimir aurait été plus chantant. Je peux comprendre cette démarche, à force de diaboliser quelqu’un on lui fabrique une légende qui n’est pas toujours proche de la réalité. De plus, tout ceci se déroulant sous l’ère Sarkozy, une politique d’extrême- droite était déjà au pouvoir. La politique ultra-sécuritaire du Front National ne faisait même plus peur. Tant la méthode Brice Hortefeux avait choquée qu’autour de moi j’entendais tourner cette blague « Reviens Le pen ils sont devenus fous ! ».
Ce rapprochement avec le Front-National, pouvait symptomatique d’un but précis, et en accord avec les idées du postulat de départ. C’est à dire ; non à toute sorte de racisme, de ségrégation et une approche républicaine des choses. Néanmoins, il commença à me faire mentir, et je me désolidariserais de plus en plus. Car le soir où il joua « J’ai fais le con » au Zénith, avant même l’intervention du négationniste, l’identité de certaines personnes présentes dans la salle ce soir là allait être révélatrice du climat de pensée dans lequel Dieudonné s’était enfermé. Arrêtons l’hypocrisie, la seule chose réunissant sous une même bannière des noms comme Kémi Seba et Jean-Marie Le pen c’est l’antisémitisme. L’intervention de Faurisson marque une rupture. Faire applaudir un historien niant l’existence des chambres à gaz, et du massacre de Gorée, était une chose stupide. Encore une fois la démarche est compréhensible, la liberté d’expression est une chose à défendre, corps et âme. Oui, je suis contre la condamnation d’un homme pour ses idées, aussi malsaine soient elles. Il suffit de prouver en quoi il a tort. On ne condamne pas les gens parce qu’ils ne pensent pas comme nous. Mais de là à leurs donner une tribune, il y a un pas qu’on ne doit pas s’empresser de passer.
« Au dessus c’est le soleil ! »
Mahmoud, douzième spectacle de Dieudonné – si on compte les Best-off – signe le moment tant redouté, où je dois me faire une raison, il n’y a plus grand chose qui relie l’état d’esprit de Dieudonné à ma morale et ma sensibilité. Hormis peut être encore, cet humour noir, très noir, qui encore une fois parvient à faire rire là où le sourire n’était pas permis – le sketch sur le cancer est une grande œuvre. Hélas pour moi, c’est bien le seul lien qui me rattache à ce qui se passe dans le théâtre de la Main d’Or à ce moment. Je me sens loin, très loin des spectateurs qui applaudissent, alors que l’artiste n’a rien fait de spécial sur scène, hormis citer quelques noms, comme celui de B.H.L. Le philosophe milliardaire est devenu un gag à lui tout seul. Certes, il en est un, mais d’habitude Dieudo enrobe, travaille autour, là je ne sens pas grand chose, les textes sont moins travaillés, mais le public semble s’en foutre, les récentes provocations amusent à elles seules les gens présents. Que ce soit le baptême de Judas par Le Pen ou le mot quenelle, qui sera repris à foison sur internet, l’espace scénique n’en est plus un. Ou est ce la réalité qui est devenue un espace scénique ? Je ne sais pas, je n’arrive pas à m’y retrouver. « Sandrine » était bien moins hard il est vrai, Dieudonné semblait vouloir renouer avec l’ambiance du « Divorce de Patrick ». Mais encore une fois, la qualité est amoindrie. Est ce que les retours non pas été très bon et dans cette perspective, il décida de faire ce que demandait maintenant son nouveau public, pour nous pondre par la suite « Mahmoud ». Quoi qu’il en soit, artistiquement les deux étaient en dessous de ce que j’ai l’habitude de voir et entendre avec Dieudonné. Son style est devenu plus agressif, plus vulgaire aussi, moins subtil aussi. Il n’y a qu’à comparer « 1905 » et « Mahmoud » pour s’en rendre compte. Alors, évidement, je ferais mon réac habituel si j’osais le « Dieudo, c’était mieux avant… ». Mais très franchement je suis ressorti très déçu, un peu gêné. Dieudo le rigolo, lui qui tirait à boulets rouges sur toute sorte de clergé, proposer des plats halal en fin de spectacle. Ça me gène. Entendons nous bien, il aurait proposé des plats cachères, un hostie, ou un encens bouddhique, j’eusse eu la même sensation. Je vois en cette démarche de la démagogie, une façon de chérir le public actuel. Ce malaise a fini de s’étendre, après avoir visionné les vidéos que l’humoriste envoit sur le net, où il apparaît au côté de Faurisson, Soral, ses liens avec Seba. Voilà pourquoi je n’ai pas été voir « Rendez nous Jésus », je le verrais surement en DVD très bientôt, je vous en reparlerait, et voilà aussi pourquoi je n’irai pas voir « Foxtrot ». J’attendrais sa sortie en DVD en espérant une résurrection, tel Jésus, tel Moise, tel Malcom X !
Alors quoi ? Fini Dieudonné, terminé, lui qui m’aura fait tant rire, lui qui aura surtout continuer à faire un humour noir et subversif, à un moment en France ou plus personne n’osait parler de sujets qui fâchent. Alors que Foresti, Gad Elmaleh et compères, plaisantaient sur la forme des meubles Ikéa, ou des bras qui nous gênent quand on dort, Dieudo enchaînait sur le massacre d’Ouvéa, le paradoxe des penseurs des Lumières et l’esclavage. Combien de fois j’ai été outré en entendant conneries sur conneries à la télé, et seul un sketch de Dieudonné pouvait me calmer, car le mec était de mon côté, il comprenait ce qu’on ressentait. Cet arrière goût de pisse planétaire, lui seul nous permettait de le transcrire en dérision.
« Néant humoristique en France ? »
Je ne pense pas que l’effet Dieudonné se soit éteint. Car même si Dieudonné, – à tort ou à raison, c’est son choix, je ne le comprend seulement pas – se soit enfermé dans un carcan politique très instable, il aura eu le mérite de lancer un débat. Je me prend à croire qu’aujourd’hui, les humoristes sont un peu plus libres qu’en 2002. Un peu plus libres, ou osent un peu plus. Je revoit quelques sketches de Fabrice Éboué, les blagues homophobes et antisémites dans le Jamel Inside, l’arrachage de minarets au Festival Comedy Montreux. Je revois aussi Nicolas Bedos s’attaquer aux « Juifs à la plume paranoïaque ». Le mini scandale à lieu, mais l’acharnement médiatique ne se fait pas. Pas comme sur Dieudo. Deux poids, deux mesures ? Je ne pense pas, je pense que Dieudonné a réussi au moins cette chose, le fait de (re)lancer le débat sur ce qu’on peu dire, ou ne pas dire dans un cadre humoristique. Il a permis de sensibiliser l’opinion publique à cette problématique. Et une fois sensibilisée, elle a pu mieux appréhender un type d’humour très noir, dénonciateur, sans pour autant targuer l’humoriste de raciste ou d’antisémite. Alors je ne défend pas Dieudo lorsqu’il se lance dans d’obscur projet, tel Dark Vador, mais j’aimerais qu’on lui reconnaisse au moins cette pierre à l’édifice de la liberté d’expression.
Si j’avais une question à lui poser ce serait : Dieudo, c’est quoi ton projet ? Ton projet ?
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