Peut-être te verrai-je, vivante, danser autour de rien
Moi, je suis malade à vie.
je ne vois pas les choses comme tu les vois
Ni le temps, ni l’espace…
Moi, tout m’envahit et tout me fuit.
Les idées, l’amour, l’être,
Je ne reconnais rien: diffusion du réel.
Mes baisers de sel s’adressent à toi, pourtant
Toi qui n’existe même pas…
La nuit, Grande Indifférence,
Me happe
M’absorbe
Me diggère comme une nourriture terrestre.
Je voudrais toujours écrire
Toujours pouvoir écrire
Parce que mon langage pallie une absence de corps à mes désirs
Et parce qu’avant de sombrer… avant…
Aujourd’hui je ne suis rien
Seul, sec et sans larmes comme pour du dé-lire.
Prudence, mon âme, prudence.
Olivier
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