Ouh. Je suis colère ces jours-ci.
Mais d’abord pardon, ami lecteur, de t’avoir délaissé si longtemps. Mais j’avais comme qui dirait 2 ou 3 trucs à régler depuis que je suis revenue/retournée en France (c’est au choix). Car oui, je ne sais plus si je reviens ou si je suis partie. J’ai quitté le Québec c’est indéniable, mais en France, je ne sais pas trop.
Du point de vue de l’administration française en tout cas, je suis CLAIREMENT partie, et ces (presque) quatre années passées ailleurs ne comptent pas. Dès que j’essaie de toucher le moindre avantage de mon chômage total, de mon fils, ou de sa crèche qui me coûte les yeux de la tête, je me heurte à un mur. Soit parce que Chéri est trop riche (nous sommes bien d’accord que tout est relatif), soit parce que je ne travaille pas, soit parce que j’étais pas en Europe mais en tout cas, je me retrouve souvent devant une gentille fonctionnaire qui ne comprend rien à ce que je lui raconte et qui ne sait pas que le dollar CANADIEN existe.
J’ai eu une chance énorme puisque j’ai trouvé une place en crèche à Babychou, mais juste grâce à la chance. Parce que sinon, voilà comment se passent les choses. Je ne travaille pas, donc je n’ai pas droit à une place en crèche. Et si je ne travaille pas, c’est aussi parce que j’ai suivi Chéri. Mais je ne touche pas le chômage puisque je n’ai pas travaillé en Europe. Je n’étais pas en Europe, donc je dois batailler avec les allocations familiales pour qu’on m’aide à payer la crèche de Babychou, mais mon dossier est long à étudier puisque je gagnais des dollars canadiens. Crèche qui me coûte soit dit en passant aussi cher qu’au Québec, puisqu’en attendant que notre dossier soit traité, nous payons le maximum. Or, les tarifs de garde sont normalement calculés en fonction des revenus.
Et si je ne peux pas payer la crèche de mon fils, se passe quoi? Ah ben voilà, je ne travaille pas. Et va essayer de trouver un boulot avec un gamin de 17 mois dans les pattes, tiens. (Je t’aime, Babychou)