L’aquarelliste Nathalie Paradis qui réside à Colomiers en Haute Garonne a des attaches familiales dans la Métropole lilloise. Dans ce contexte elle a organisé ces derniers jours un Stage d’aquarelle à deux pas de Lille.
Je connais Nathalie depuis 6 ou 7 ans mais nous ne nous étions jamais rencontrés. C’est chose faite depuis mardi 5 mars. L’après-midi mon amie avait un moment disponible et quant à moi j’ouvrai l’exposition à la Galerie de la Corderie à Marcq-en-Baroeul. C’est donc là que nous avons fait connaissance avant d’aller prendre une consommation sur une terrasse à l’ombre de la vieille église Saint-Vincent.
Et de quoi avons-nous parlé ? D’aquarelle bien entendu. Pas tellement de la technique mais plus généralement du monde de l’aquarelle, des peintres reconnus et des amateurs, des attentes, des petits travers des uns ou des autres qui se manifestent lors des salons. Et aussi de la primauté que les médias spécialisés donnent à la technique plutôt qu’à l’expression artistique. Et puis aussi des enjeux économiques, des petits arrangements, des copinages qui semblent parfois transparaitre.
J’ai pu constater que nous avions une large identité de vue, ce qui m’a conforté dans ma vision du monde de l’aquarelle.
Près de deux heures sont ainsi passées sans que nous ne nous en rendions comptes.