Comment gérer la colère d’un enfant à la maison ?
Autant un enfant peut être un amour, sage, et à l’écoute, autant il peut avoir des émotions négatives qui le poussent à être un tyran, hurleur, tapeur et mordeur !
Un enfant pourtant besoin de vivre ses émotions qu’il ne sait gérer, pour ensuite les appréhender de manière plus équilibrée.
La colère d’un enfant de 2 ans, résulte d’une frustration qu’il ne maîtrise pas, et surtout qu’il n’accepte pas. Il est impossible pour lui de se calmer et de réagir de manière intelligente. Son cerveau n’est pas encore mature pour ça, alors il fait ce qu’il peut et comme il peut. Sa colère doit sortir et le seul moyen qu’il trouve est de crier, hurler, taper, mordre afin de montrer aussi son désaccord.
Ressentir de la colère est normal dans une situation de frustration et d’injustice, ce que l’enfant doit apprendre c’est à exprimer cette colère de façon plus saine.
Un des précieux atouts qu’il a c’est de pouvoir compte sur vous, parents. Maintenant, il est difficile d’être calme et bienveillant pour accepter la colère de son enfant.
Il est vrai que cela tape sur les nerfs de tout le monde, que le regard des autres peut être dérangeant. Il est vrai aussi, que tous les parents ont aussi leurs propres émotions à gérer et que d’expérience, la colère d’un enfant n’arrive jamais au moment où le parent est calme et détendu.
- Alors comment faire pour gérer la colère d’un enfant de 2 ans ?
Il y a comme partout toujours plusieurs options. Ces solutions dépendent de vous et de votre vision de l’éducation.
La fessée
Un enfant qui hurle, et ou tape, peut vite pousser le parent à vouloir le faire taire et le calmer. Quoi de mieux qu’une bonne claque ou une fessée pour calmer les nerfs du parent.
Les plus : Au moins vous vous serez calmés, et lui vous obéira. Maintenant est-ce le plus sain ?
Il est facile de taper un enfant pour qu’il se taise. Il est beaucoup plus compliqué de contrer sa propre violence et d’agir autrement.
Les inconvénients : Vous apprenez à votre enfant de réagir par la violence. Il sait que si on n’a pas ce qu’on veut, on peut taper. Il sait aussi que s’il ne vous obéit pas, il doit se taire et fermer à jamais dans son esprit les émotions négatives.
Cercle vicieux, comment peut-il évacuer une colère qui est somme toute banale, si il doit la garder en lui ? Il devra un jour ou l’autre exploser, et cette fois ci la colère ne sera plus saine, mais une bombe à retardement.
PS : Une fessée n’est pas une solution, c’est une option que l’on a , parent, parce que l’on a du mal à gérer ses propres émotions, c’est aussi un réflexe, une façon de décharger sa propre colère.
L’isoler :
Forcément, un enfant qui hurle n’est jamais bon pour les oreilles d’un parent. Alors si en plus il se met à frapper et à mordre tout ce qu’il trouve, là ça devient compliqué à gérer. Une solution alternative à la fessée et de l’isoler le temps de vous calmer tous les deux.
Les avantages pour vous, c’est que vous pouvez vous calmer avant de réagir.
Un des gros inconvénients de cette solution, c’est le sentiment qu’il laisse à l’enfant. Même si vous vous sentez plus zen pour aller le calmer, il reste néanmoins un souci. S’il est en colère c’est pour vous dire quelque chose qu’il n’arrive pas à gérer ni à exprimer. En l’isolant, vous lui indiquez que vous ne pouvez pas être là pour lui.
Il peut donc se sentir abandonné.
L’accompagner :
Un enfant en colère a besoin de se sentir en sécurité, il a besoin d’être compris et écouté dans une émotion qu’il ne maîtrise pas. La fessée n’étant pas une option valable pour l’enfant, ni pour le parent, nous avons parlé de l’isolement le temps que le parent et l’enfant se calme.
Maintenant il existe une solution saine et bienveillante qui permet de soutenir l’enfant dans une émotion qu’il ne comprend pas.
L’accompagnement dans la colère : Votre enfant est en colère. Respirez un bon coup de manière à accepter la frustration et la violence de votre enfant.
Ensuite deux possibilités :
- Le prendre dans votre bras en lui montrant par votre calme et votre câlin que vous êtes là pour lui. Quelques minutes suffisent pour qu’il s’apaise et respire mieux.
- Si vous enfant n’accepte pas le câlin durant une colère, ce n’est pas contre vous c’est lui qui ne veut pas de ça. Il faut donc trouvez une alternative. A savoir rester près de lui, lui dire que vous êtes là et que vous comprenez sa colère. Tendez lui la main, soutenez son regard avec bienveillance, et surtout ne vous fâchez pas.
En conclusion,
chaque enfant et chaque parent à sa propre manière de réagir durant une colère. Il est difficile émotionnellement de ne pas se laisser emporter et ne pas lui coller une fessée. Maintenant, il existe des solutions alternatives qui dans le temps ont fait leurs preuves.
En effet, de nombreux parents ont décidé d’accompagner leurs enfants autrement sans que violence ne soit la carte maîtresse d’une éducation. Le respect de l’enfant, le respect du parent, une éducation qui n’est ni dur ni laxiste est possible.
Est-ce que cet article vous a aidé ? Pensez-vous appliquer les conseils ?