Je ne commence à prendre la mesure des mes conneries de ce week-end qu'en cette fin de journée de lundi. Je me doutais, au marteau qui me torturait le cerveau samedi matin, que y'avait un problème... mais j'étais loin de me douter de l'ampleur de la chose. Reprenons quand même le fil des choses depuis le début... Vendredi soir, soirée entre potes dans un bar sympathique dans le quartier Bastille...je m'amuse, je bois, je danse, je m'amuse, je bois, je chope, je bois, je danse... le cercle vertueux d'une bonne soirée et d'un seul coup je prends conscience que le jour se lève et je que je viens de m'étaler comme une grosse merde en plein milieu d'une avenue... mais que s'est-il passé entre temps ? JE NE SAIS POINT. j'ai tenté de trouver des traces de ma fin de soirée dans mes poches, bah non j'avais encore mes capotes.. je suis rentré chez moi et j'ai dormi. Ce n'est que le lendemain matin et vidant les poches de mon jean imbibé d'une odeur de tabac froid horrible (c'est peut-être ça l'odeur dans le bureau en fin de compte) que j'ai compris.
Pourquoi l'alcool nous pousse à nous croire riche comme Cresus ? J'en avais mais alors rien à cirer de dépenser des tunes ? le loyer...RAF (je rassure mes colocs, je vous filerai le loyer ne vous inquiétez pas), manger ? je mange si peu. Ce n'est pas la première que ça m'arrive en plus, mais je ne peux pas m'empecher d'amener la seule petite amie que j'ai (ma carte bleue) à chaque fois que je sors !!!! Résultat: Pâte au beurre et oeuf kinder degriffés jusqu'à la fin du mois.