La tres politique et donc tres injuste mise en examen du president sarkozy !

Publié le 23 mars 2013 par Neoafricain

C’est entre deux voyages que j’appris la funeste décision de ce juge d’instruction dont je ne veux pas citer le nom. Comme Henri GUAINO, l’ancien conseiller spécial du Président Sarkozy, je suis révolté. C’est vrai que quand 90% des juges sont de gauche, on ne devrait pas s’étonner de la mise en examen de ce champion de la droite française.

Nicolas Sarkozy paie certainement son courage à vouloir réformer la France. Et avec raison. Surtout quand ces mêmes juges brillent par leur laxisme coupable dans tellement d ‘affaires criminelles, quand ils sont les premiers à relâcher ceux qui ensuite commettent les pires crimes ; à faire preuve de « clémence » contre les primo-délinquants (car après tout on peut arracher le sac d’une femme ou braquer une épicerie une fois, ce n’est pas si grave...). Ces mêmes juges qui se refusent de rendre compte à quiconque alors qu’ils détiennent l’un des plus importants pouvoirs de la République. Les Présidents de la république, les Ministres, et les Parlementaires rendent des comptes au peuple souverain. Les juges à leur seule conscience. Et comme cette belle conscience (très souvent de gauche comme dit plus haut) s’émeut davantage pour certains que pour d’autres, le risque d’une procédure à charge est grand. Ils vont même jusqu’à rejeter tout jury populaire, pour ne pas être déposséder de leur droit « de vie et de mort » sur les citoyens.

Le pouvoir immense que peut exercer un seul juge d’instruction est totalement disproportionné dans un Etat de droit. On comprend pourquoi, pour régler des situations similaires, le général de Gaulle a prévu des dispositions pour toujours remettre le peuple souverain en position de rappeler à l’ordre les uns et les autres.

Et comme GUAINO, je trouve que ce fonctionnaire de justice n’a pas mesuré les conséquences de ceci sur l’esprit républicain. Car si bien entendu les citoyens doivent nécessairement jouir des mêmes droits, il est clair qu’il faut mesurer les effets de tout acte. Un président en exercice a une certaine immunité, un ministre ne peut être jugé sur ces actes de ministres que par une cour spéciale... Il faudrait pouvoir éviter cette situation surréaliste qui permet qu’un homme seul (par idéologie ? par incompétence ? par besoin de se payer un puissant ?) puisse décider du sort politique de celui qui est plus populaire que l’actuel Chef de l’Etat français.

L’accusation portée contre le Président Sarkozy semble tellement ridicule que peut-être assisterons-nous à un effet boomerang. Une fois blanchi de toute accusation, il sera d’autant plus déterminé à revenir au 1er rang. Ce que j’attends avec grand plaisir.