Magazine Journal intime

Working pass

Publié le 24 mars 2013 par Gilles Poirier
Je ne sais pas encore si je vais pouvoir me rendre sur le site demain ou mardi. Je sais que le client attend avec impatience mon arrivée car ils voulaient déjà démarrer aujourd'hui mais tout dépend du bon vouloir des autorités qui délivrent les working pass. Et tant que je ne sais pas cela, pas moyen de réserver mon transport jusqu'au site. Il y a deux possibilités, le 4x4 avec chauffeur qui roule à tombeau ouvert et le bus. Si je prend le premier, je suis plus vite arrivé et j'ai moins de problème pour passer le poste de garde principal avant le camp. Car quand on vient en bus, on a droit à une fouille intégrale des bagages et de la personne (sans le gant tout de même) a la recherche du moindre objet illicite comme un téléphone portable avec appareil photo ou ordinateur avec web cam, même si ces objets sont destinés à rester dans la chambre. En voiture, il est plus facile de planquer ce matos et le garde est moins regardant. Mais comme je ne sais pas quand je vais avoir mes papiers, je ne peux pas savoir si le chauffeur sera dispo ou pas, donc j'ai du acheter un phone sans caméra et je vais laisser les autres aux bureaux ou je récupère mon pass et je viendrai les chercher à mon retour. Quant a l'ordinateur, je tente le coup, n'ayant rien d'autre pour travailler et si ça coince, je ferai tout simplement demi tour, à moins qu'ils m'en prêtent un au bureau.

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